The Independentist News Blog News feature CHAMPAGNE, COURTISANES ET CHAÎNES COLONIALES: COMMENT LA FRANCE A SÉDUIT L’ÉLITE CAMEROUNAISE JUSQU’AU SILENCE.
News feature

CHAMPAGNE, COURTISANES ET CHAÎNES COLONIALES: COMMENT LA FRANCE A SÉDUIT L’ÉLITE CAMEROUNAISE JUSQU’AU SILENCE.

Par Mankah Rosa Parks, Correspondante Culturelle Principale | The Independentist

Lorsque le livre satirique I Hate the French – Official Handbook affirmait que les Français « conquièrent avec des baisers et embrouillent avec des sauces à la crème », peu auraient imaginé à quel point cela s’avérerait vrai dans l’Afrique post-indépendance — en particulier au sein de la République du Cameroun (LRC). Derrière la façade diplomatique et sous les perruques poudrées du protocole, se cache une vérité bien plus sombre : l’élite politique camerounaise a été séduite — non seulement idéologiquement, mais sexuellement et gastronomiquement — jusqu’à la soumission totale à la néocolonisation française.

Aujourd’hui, les instruments de contrôle ne sont plus les armes, les dettes ou les décrets. Ce sont les vins de Bordeaux, les prostituées parisiennes, et la manipulation culinaire étoilée.

LE COUP D’ÉTAT CULINAIRE
Dans les palais de Yaoundé, le goût du pouvoir est résolument français. Que ce soit lors des dîners d’État ou des rencontres privées, le menu s’apparente à celui d’un bistrot parisien : foie gras, escargots, Champagne… tandis que les Camerounais ordinaires mangent du manioc et prient pour la pluie.

Cette obsession pour les vins français importés n’est pas un simple luxe — c’est un rituel d’allégeance coloniale.
Chaque bouteille ouverte est un clin d’œil à Paris. Chaque bouchée de Roquefort ou gorgée de Sancerre est un serment silencieux : « Nous vous appartenons. »

Ce décorum à la française n’est pas anodin. C’est une barrière psychologique qui sépare une élite francophile des masses qu’elle prétend gouverner. À l’image des Français qui utilisent la nourriture pour asseoir la hiérarchie sociale, l’élite camerounaise s’en sert pour afficher sa loyauté — à la France, pas à la nation.

LA POLITIQUE DU PLAISIR : LES “GIRLS” FRANÇAISES À YAOUNDÉ
Au-delà des festins, se cache une réalité plus sinistre. Des sources proches des cercles diplomatiques français et des services de sécurité camerounais rapportent l’existence de réseaux de prostitution impliquant des escortes françaises envoyées depuis Paris pour divertir la classe politique. Jeunes, francophones, bien formées, ces femmes remplissent deux fonctions :

Divertir les ministres, généraux et dignitaires

Recueillir des informations sensibles et exercer une pression compromettante

Il ne s’agit pas simplement de soirées privées. Ce sont des opérations de soft power, des pièges diplomatiques en lingerie fine. Fidèles à leur manuel colonial, les Français savent que le désir est plus facile à contrôler que les convictions. Tandis que les caciques du régime Biya parlent de souveraineté, ils sont réduits à l’état d’esclaves dans des draps étrangers.

C’est l’ironie la plus cruelle : ceux qui crient le plus fort à l’unité camerounaise ont depuis longtemps vendu leurs corps, leurs esprits et leurs politiques à la luxure importée.

ÉROTISME POSTCOLONIAL ET FÉTICHISME INVERSÉ
Dans cette danse grotesque, l’élite camerounaise ne désire pas que le pouvoir — elle désire la proximité avec la blancheur. La présence d’escort girls françaises dans les hôtels de Yaoundé n’est pas seulement sexuelle — elle est symbolique.
Coucher avec une femme blanche venue de Paris revient, pour beaucoup dans cette élite décadente, à posséder l’Empire qui les dominait autrefois.

Et pourtant, ce sont eux qui sont possédés.
Possédés par le fantasme.
Possédés par l’infériorité.
Possédés par les chaînes qu’ils prennent pour des couronnes.

LES BANQUETS DE LA TRAHISON : COMMENT LA FRANCE NOURRIT ET TROMPE UNE NATION
Ce colonialisme par la gastronomie et le sexe n’est pas limité aux villas de Bastos. Il est systématisé :

Des diplomates français offrent des dîners luxueux aux leaders de l’opposition en échange de leur silence

Des agents français bien placés proposent l’accès discret à des “consultantes culturelles” (escort girls) à Paris

Des hauts responsables reçoivent des “fonds d’accueil” lors d’événements officiels — souvent détournés pour des plaisirs charnels

C’est la forme de corruption la plus raffinée — sans traces écrites, mais avec l’âme enchaînée.

LE PRIX DES BAISERS FRANÇAIS
Tandis que ces plaisirs importés rythment la vie des gouvernants, le pays s’effondre.

Les enseignants ne sont pas payés.

Les hôpitaux sont à l’abandon.

Les routes sont fissurées.

Les Anglophones sont massacrés.

Mais dans les suites présidentielles ? On entend des rires, de la musique et des verres de champagne qui s’entrechoquent — un cartel ivre de décadence et de trahison.

Ce n’est pas de la corruption. C’est une compromission consentie.

CONCLUSION : UNE NATION VENDUE POUR DU FROMAGE ET DE LA CHAIR
La France, fidèle à sa stratégie postcoloniale, n’a plus besoin de soldats en Afrique. Elle envoie des chefs, des escortes et des sommeliers.
Le champ de bataille n’est plus la forêt — c’est la salle à manger et la chambre à coucher.
Et l’élite camerounaise, au lieu de résister, est devenue la cour galante d’une orgie coloniale déguisée.

Le Handbook plaisantait :

les Français sont plus dangereux avec du vin et des femmes qu’avec des armes. À Yaoundé, cette blague est devenue l’épitaphe politique du Cameroun.

Il est temps de briser ces chaînes — pas seulement celles du contrôle étranger, mais celles de l’esclavage mental masqué en luxe.

Que la dernière bouteille de Bordeaux du palais de l’Unité soit fracassée.
Que le dernier vol d’escortes parisiennes soit annulé.
Que la France soit dépouillée de son collier de velours autour du cou camerounais.

Parce qu’un peuple qui dîne avec sa dignité ne sera jamais libre.

Mankah Rosa Parks,

Exit mobile version