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Redessiner le silence : Preuves émergentes sur les frontières cachées de l’Ambazonie

Les traités, établissent que le fleuve Wouri, le port de Douala et même l’aéroport international de Douala relèvent du territoire de l’ancien British Southern Cameroons.

Par la Rédaction | The Independentist
25 juillet 2025

Une conversation discrète peut parfois ébranler les fondements de la compréhension d’une nation. Ce fut le cas lors d’un échange récent révélant des affirmations — aux implications stupéfiantes — selon lesquelles les frontières territoriales de l’Ambazonie s’étendraient bien au-delà de ce qui est publiquement admis, et que ces faits ont été délibérément tenus à l’écart du discours public.

Selon la source, des bornes frontières marquant l’ancien territoire du British Southern Cameroons auraient récemment été restaurées — non de manière arbitraire, mais en s’appuyant sur les traités d’origine remontant à 1919, dans le cadre du mandat de la Société des Nations. Ces traités, affirme-t-il, établissent que le fleuve Wouri, le port de Douala et même l’aéroport international de Douala relèvent du territoire de l’ancien British Southern Cameroons.

Si cela venait à être confirmé, cette ligne frontalière redéfinirait profondément la souveraineté ambazonienne, s’étendant jusqu’à ce qui est aujourd’hui considéré comme la région du Littoral de La République du Cameroun. Les implications seraient considérables — non seulement pour les juristes et cartographes, mais pour chaque Ambazonien ayant vécu sous occupation, convaincu que la nation s’arrêtait à Tiko ou à Ekondo-Titi.

Mais ce n’est pas tout.

La source évoque un événement récent au port de Douala : l’arrivée de deux navires portant les noms de figures historiques ambazoniennes, Foncha et Endeley. Bien que présentés par les médias locaux comme purement cérémoniels, il affirme que ces baptêmes étaient en réalité des “signaux diplomatiques”, peut-être orchestrés sous une surveillance internationale discrète, suggérant une restitution tacite ou une reconnaissance silencieuse des revendications historiques de l’Ambazonie sur ce port.

Plus controversé encore, la source indique que certains responsables au sein des Nations Unies auraient reconnu en privé une injustice historique : le territoire du British Southern Cameroons aurait été “cédé” — vendu ou transféré — sans traité, sans référendum et sans aucun processus légal. Il attribue cette trahison à l’administration de la Reine Elizabeth II, affirmant que de nombreux acteurs internationaux s’accordent désormais, dans l’ombre, à dire que le peuple de ce territoire doit enfin pouvoir déterminer librement son avenir.

Bien qu’aucune de ces révélations ne soit encore confirmée par des documents officiels, la Rédaction estime qu’elles méritent une attention immédiate et rigoureuse.

Nous appelons donc le Gouvernement Ambazonien, dirigé par le Président Dr Samuel Ikome Sako, à initier sans délai une Commission Vérité et Cartographie, avec les objectifs suivants :

Récupérer et analyser toutes les cartes et documents frontaliers datant de 1916 à 1961.

Demander la déclassification des documents pertinents auprès des Nations Unies, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France.

Engager des experts juridiques internationaux pour évaluer si les traités frontaliers et les mandats coloniaux ont été violés ou manipulés après 1961.

Déterminer si les territoires du port maritime et de l’aéroport international relèvent de ce qui aurait dû constituer l’État ambazonien post-indépendance.

L’idée selon laquelle l’Ambazonie se limite à quelques hauts plateaux marginaux est une fiction répétée avec assez d’insistance pour sembler vraie. Mais l’histoire — lorsqu’elle est examinée honnêtement — pourrait révéler une autre réalité. La vérité ne réside peut-être pas uniquement dans le refus de Yaoundé à toute négociation, mais dans une carte discrètement redessinée, scellée et oubliée.

Ce combat ne porte pas seulement sur l’indépendance. Il porte sur l’identité. La géographie. La légalité. La souveraineté.

Si nos frontières ont été effacées, qu’elles soient restaurées.
Si notre accès à la mer nous a été refusé, qu’il soit reconquis.
Si le silence a été l’arme, que la vérité soit notre riposte.

Que ceci marque le début d’une enquête plus profonde — non seulement sur qui nous sommes, mais sur où nous nous situons véritablement.

The Independentist
Debout dans la vérité. Tournés vers la liberté. Résolus à éclairer, non à confondre.
Vive l’Ambazonie. Vive notre résistance. Vive la restauration de notre territoire souverain et légitime
.

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