Editorial

Les Français au Cameroun : Parfum, Mensonges et Marionnettes de la République.

Par The New Akwaya

Lorsque les auteurs britanniques Denise Thatcher et Malcolm Scott ont publié « The I Hate the French – Official Handbook », ils ne faisaient pas que de l’humour. Ils mettaient en lumière une réalité profonde. Dans leur chapitre intitulé « Le caractère français », ils décrivaient les Français comme fiers, rusés, obsédés par les apparences — plus soucieux de poser que de faire ce qui est juste.

En réalité, ils ne parlaient pas seulement de la France. Ils prédisaient exactement comment la France allait se comporter en Afrique, et particulièrement au Cameroun.

Dès 1787, le politicien britannique Horace Walpole avertissait :
« On ne peut jamais faire confiance aux Français. Ils sont fiers et trompeurs. »

Aujourd’hui, posez la question à n’importe quel Ambazonien : cette citation décrit-elle ce que la France nous a fait ?
La réponse ? Sans aucun doute.

Cameroun : L’expérimentation africaine de la France
La République du Cameroun (LRC) n’est pas un pays véritablement indépendant. C’est un projet conçu par la France, habillé pour paraître africain.

Ses présidents sont formés en France.

Son armée est équipée par la France.

Ses lois sont calquées sur celles de Paris.

Et sa démocratie ? Une plaisanterie au mieux, un piège au pire.

Le président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de 40 ans, en est l’exemple parfait. Il ne sert pas les Camerounais. Il sert la France. C’est un gouverneur colonial déguisé en chef d’État.

Comme dans le livre satirique, les Français ne partent jamais vraiment — ils changent simplement d’uniforme.

L’Ambazonie : Forcée de Manger à la Table Française
L’Ambazonie — anciennement Cameroun méridional britannique — est anglophone.
Nous utilisons la Common Law, pas le droit civil français.
Nous croyons au fédéralisme, pas au contrôle centralisé.
Mais en 1961, l’ONU a permis à la France de nous livrer au Cameroun français sans même signer de traité (ce qui était pourtant exigé par le droit international).

Depuis lors, la LRC tente de nous imposer la langue française, les écoles françaises, les juges français, et les habitudes françaises. Et quand nous résistons ?

On nous traite de terroristes.

On bombarde nos villages.

On emprisonne nos leaders.

Et la France les soutient, tout sourire, sur les photos à Paris.

Les auteurs de « Le caractère français » disaient en plaisantant que « la démocratie française est comme la moutarde française — mieux vaut la laisser dans le pot. »
Au Cameroun, on nous l’a fait avaler de force, à coups de fusils et de pots-de-vin.

Même Jeu, Même France
Ne soyons pas dupes.

Le système français ne construit pas des partenariats — il construit des dépendances.

Il n’offre pas l’amitié — il impose le contrôle.

Il ne partage pas le pouvoir — il installe des marionnettes.

Le drame de l’Ambazonie, c’est que nous n’étions jamais censés être des partenaires dans cette soi-disant union.
Nous étions destinés à disparaître.

Mais nous ne l’avons pas fait.

Message aux Sages
Les Ambazoniens se réveillent. Nous comprenons aujourd’hui ce que les Britanniques savaient déjà au XVIIIe siècle :
On ne peut pas faire confiance à l’État français — ni en politique, ni en paix, ni en promesses.

Le jeu de la France en Afrique n’a jamais changé :

Créer une crise.

Contrôler la solution.

Installer un dirigeant loyal.

C’est exactement ce qu’ils ont fait au Cameroun.
Mais nous ne sommes pas des imbéciles.
Nous ne sommes pas des Africains francophones.

Nous sommes Ambazoniens.
Nous ne sommes pas à vendre.
Et nous refusons de jouer le jeu français.

Conclusion : Satire ou Vérité ?
Bien qu’inspiré d’un livre satirique, cet article dit des vérités bien réelles qui affectent des vies humaines.
Oui, le ton est mordant. Mais il est aussi sérieux, politique, et nécessaire.
L’humour y sert à dénoncer l’injustice — pas à en rire.

The New Akwaya

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