L’acte d’accusation de Chi, Langmi et Chenyi en 2022 n’avait rien à voir avec le terrorisme ou les armes. Il s’agissait de réduire au silence une diaspora qui dénonçait la tyrannie sanglante de Biya.
Par Notre Correspondant à Washington – The Independentist
Depuis près de trois ans, trois citoyens américains originaires du Cameroun méridional — Claude Chi, Lah Nestor Langmi et Francis Chenyi — croupissent en détention préventive à Kansas City, Missouri. On les appelle désormais les Trois de Kansas City. Leur crime ? Avoir levé des fonds pour aider leurs familles et leurs communautés à résister à l’extermination orchestrée par le régime génocidaire de Paul Biya.
Ce n’est pas de la justice. C’est une prise d’otages. C’est Washington exécutant les basses œuvres d’un dictateur étranger.
Les Longs Bras de Biya à Washington
Biya, le despote sénile de Yaoundé, a perfectionné un système de corruption qui s’étend de Paris à Londres en passant par K Street à Washington. Ses milliards volés lubrifient les rouages du silence dans les capitales occidentales. Plutôt que de confronter le génocide contre les Ambazoniens, l’administration Biden a transformé son Département de la Justice en sous-traitant du régime Biya.
L’acte d’accusation de Chi, Langmi et Chenyi en 2022 n’avait rien à voir avec le terrorisme ou les armes. Il s’agissait de réduire au silence une diaspora qui dénonçait la tyrannie sanglante de Biya.
Doubles Standards, Hypocrisie Nue
Soyons clairs. Des Américains sont partis combattre en Ukraine contre la Russie. D’autres collectent ouvertement des fonds pour les guerres d’Israël. Aucune poursuite. Aucune arrestation. Aucune cellule de prison.
Mais trois hommes noirs d’origine ambazonienne — citoyens américains — sont enchaînés dans les prisons du Missouri pour avoir collecté de l’argent destiné à acheter du matériel de protection pour des communautés massacrées par les troupes de Biya.
Ce n’est pas la loi. C’est la politique. C’est le racisme, l’ingérence étrangère et la corruption de Biden réunis en une seule farce.
Le DOJ de Biden sur le Banc des Accusés
Les avocats de la défense ont rappelé que les trois accusés bénéficient du statut de combattants légitimes selon le droit international. Pourtant, les audiences sont traînées en longueur, sans cesse reportées. Pourquoi ? Pour les briser. Pour les forcer à accepter un accord. Pour maintenir Biya satisfait et ses lobbyistes grassement payés.
Des sources confirment que les procureurs ont menacé les hommes de prison à vie s’ils ne cédaient pas. Voilà l’Amérique de Biden : une justice pliée aux affaires étrangères corrompues, pendant que les sans-voix sont crucifiés pour plaire à un dictateur.
Le Prix de la Cupidité
Si Biya avait, tout au long de son règne, utilisé les ressources du pays pour le bien-être de tous, il aurait pu s’élever en véritable Fon des Fons — respecté, voire vénéré. Mais sa cupidité, renforcée par la manipulation française qui ne jure que par l’exploitation, l’a transformé en paria.
À sa mort, ce ne seront pas les Ambazoniens qui l’humilieront en premier, mais bien les Français. Ils le jetteront comme un mouchoir usé, railleront sa mémoire et couronneront aussitôt un autre lunatique pour recommencer le cycle des louanges. Ambazonia doit comprendre ce scénario. C’est le manuel de jeu de la France : fabriquer, utiliser et jeter des marionnettes.
Le Verdict de The Independentist
Ce procès est politique. Ce procès est corrompu. Ce procès est une honte pour l’Amérique.
Les Trois de Kansas City ne doivent pas être sacrifiés pour protéger la dictature en décomposition de Paul Biya et le Département de la Justice compromis de Joe Biden.
L’Histoire retiendra où Washington s’est placé dans cette heure sombre : du côté de la justice, ou du côté du génocide.
Correspondant – The Independentist à Washington





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