Commentary

L’Afrique n’attendra pas : dévoiler les doubles standards coloniaux au XXIe siècle

Les réseaux sociaux ont transformé cette colère en action. De Bamenda à Bamako, les Africains diffusent en direct les abus, lancent des hashtags et contestent en temps réel les récits coloniaux. Le monopole de Londres et Paris sur l’information est brisé.

Introduction

À travers l’Afrique, la décolonisation entamée dans les années 1950 et 1960 est de plus en plus perçue comme inachevée. Si la Grande-Bretagne et la France se sont retirées de l’empire formel, elles ne sont jamais réellement parties. Pièges de dettes, bases militaires et élites marionnettes sont restés en place, garantissant une mainmise persistante. Aujourd’hui, les Africains s’impatientent face à ce double jeu et sont déterminés à accélérer leur libération.

La trahison de l’Ambazonie

En 1961, le peuple des Camerouns britanniques du Sud — aujourd’hui Ambazonie — s’est vu promettre l’indépendance par la Résolution 1608 des Nations unies. Au lieu de cela, la Grande-Bretagne a trahi sa confiance, abandonnant tout un peuple à l’annexion par le Cameroun français, sans aucun traité d’union. Soixante ans plus tard, le souhait des Ambazoniens demeure clair : la restauration de leur souveraineté et la reconnaissance de leur droit à l’autodétermination.

Pendant ce temps, le Parlement britannique prononce des discours sur la situation humanitaire en Ambazonie. Certains politiciens vont jusqu’à utiliser le pidgin anglais et le lamso pour paraître proches du peuple. Mais, dans l’ombre, le gouvernement Tory finance et forme le régime génocidaire de Paul Biya, avec l’accord de Paris. Cette contradiction flagrante alimente la rage des Ambazoniens et met à nu la duplicité coloniale de la Grande-Bretagne.

La résistance sahélienne et la colère panafricaine

Dans le Sahel, les Africains prennent leur destin en main. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont expulsé les troupes françaises et quitté la CEDEAO, refusant d’accepter une souveraineté dictée depuis Paris. Ces actions traduisent l’humeur générale du continent : la décolonisation ne peut plus être différée par des gestes cosmétiques ; elle doit être accélérée par des actes courageux.

Complices coloniaux

La Grande-Bretagne et la France peuvent être en désaccord sur le Brexit, mais en Afrique, elles sont complices. Leur attitude coloniale demeure la même : les populations non blanches sont traitées comme inférieures, comme des peuples à soumettre plutôt qu’à respecter. Les Africains voient cette réalité — et cette prise de conscience alimente une colère enracinée.

L’éveil numérique

Les réseaux sociaux ont transformé cette colère en action. De Bamenda à Bamako, les Africains diffusent en direct les abus, lancent des hashtags et contestent en temps réel les récits coloniaux. Le monopole de Londres et Paris sur l’information est brisé. La jeunesse, sur le continent comme dans la diaspora, partage désormais une conviction : la liberté doit être saisie, non quémandée.

Conclusion

Les Africains ne se satisfont plus de demi-mesures. De la revendication d’indépendance de l’Ambazonie à la défiance du Sahel face aux troupes françaises, le continent avance plus vite vers une libération totale. Les doubles standards de la Grande-Bretagne et de la France — discours humanitaires d’un côté, complicités militaires et contrats économiques de l’autre — ne resteront pas dissimulés.

Le XXIe siècle mettra ces hypocrisies à nu. Et les Africains, portés par leur rage et leur résilience, les démantèleront pour conquérir leur véritable souveraineté.

La Rédaction

Leave feedback about this

  • Quality
  • Price
  • Service

PROS

+
Add Field

CONS

+
Add Field
Choose Image
Choose Video