Retrospective,

Foumban a échoué, l’Ambazonie demeure

Le Cameroun méridional et la LRC sont tous deux arrivés à Foumban comme égaux : deux peuples, deux gouvernements, deux territoires. Il n’a jamais appartenu à la LRC de décider qui représentait le Cameroun méridional.

Par le desk éditoriale The Independentist

À tous ceux qui mendient encore pour appartenir à la République du Cameroun.
Soyons clairs : la guerre est dans sa huitième année, et non les « deux semaines » que Paul Biya avait promises lorsqu’il a menacé d’écraser l’Ambazonie.

La racine du problème

La République du Cameroun (LRC) est devenue un État souverain et indépendant le 1er janvier 1960, avec des frontières et une souveraineté reconnues par le droit international.

Le Cameroun méridional britannique, quant à lui, était un Territoire sous tutelle de l’ONU. Lors du plébiscite de 1961, son peuple a voté pour former une nouvelle fédération avec la LRC comme État partenaire à égalité de statut — et non pour être annexé.

Cette fédération devait être négociée à Foumban. Mais Foumban a échoué :

Aucun traité d’union n’a été signé.

Aucune ratification par l’Assemblée générale des Nations Unies.

Aucune garantie constitutionnelle d’égalité.

Au lieu de cela, le Cameroun méridional a été progressivement absorbé et annexé dans un État francophone centralisé.

Le retour de Biya aux frontières de 1960

Paul Biya a plus tard abandonné la façade de la « République unie du Cameroun » et est revenu à « La République du Cameroun » — le nom exact de l’État de 1960. Cet acte seul démontre que l’Ambazonie et la LRC sont deux États distincts.

Cela ne peut pas être corrigé par :

un « Statut spécial »

le « culturalisme »

le « bilinguisme »

un « dialogue national »

ou même une fédération dictée depuis Yaoundé.

La réalité est simple : soit on répare l’échec de Foumban, soit la LRC se retire dans ses frontières de 1960.

L’égalité à Foumban

Le Cameroun méridional et la LRC sont tous deux arrivés à Foumban comme égaux : deux peuples, deux gouvernements, deux territoires. Il n’a jamais appartenu à la LRC de décider qui représentait le Cameroun méridional.

Aujourd’hui non plus, elle ne peut pas le faire. Les tentatives de contourner la direction ambazonienne — comme lors de l’échec des pourparlers suisses — ne font qu’exposer la malhonnêteté de Yaoundé.

La seule voix légitime

En l’absence de la Conférence générale anglophone proposée par le Cardinal Tumi, le Gouvernement de l’Ambazonie en exil, dirigé par le Président Dr Samuel Ikome Sako, demeure la seule autorité légitime pour représenter le Cameroun méridional sans peur ni manipulation.

Anticiper les contre-arguments

La LRC revendique « l’intégrité territoriale ».
Yaoundé affirme que le Cameroun méridional fait partie de son territoire et que le droit international interdit la sécession.

Réplique : L’intégrité territoriale protège les États contre les agressions extérieures, non contre le droit des peuples colonisés à l’autodétermination. Le Cameroun méridional n’a jamais été légalement fusionné avec la LRC, donc il n’y a pas de « territoire » à protéger.

La LRC affirme que le plébiscite de 1961 lui a donné la souveraineté.
Elle dit que le peuple du Cameroun méridional a « voté pour rejoindre » le Cameroun.

Réplique : Le plébiscite de l’ONU offrait deux choix : rejoindre le Nigeria ou rejoindre le Cameroun. Il n’a jamais autorisé l’annexion. Le résultat exigeait une fédération d’égaux. Sans traité, l’union est nulle.

La LRC insiste sur « l’unité pour la paix ».
Elle affirme que la séparation causera le chaos, donc l’unité doit être préservée.

Réplique : Depuis plus de 60 ans, l’unité a signifié dictature, génocide et négation de l’identité. La paix ne peut pas être construite sur le mensonge ; seule la justice et la vérité apportent la stabilité.

Les leçons de l’histoire

L’erreur fatale de 1961 fut de négocier à Foumban, en territoire camerounais. Les négociations auraient dû avoir lieu sur un terrain neutre, sous supervision de l’ONU.

L’Ukraine négocierait-elle à Moscou ? La Palestine négocierait-elle à Tel-Aviv ? Jamais.

Et pourtant, malgré la trahison, le génocide et la manipulation, l’Ambazonie a refusé de « fondre comme du sucre dans l’eau ».

Conclusion : Deux Cameroun, divisibles et distincts

Il y a, en réalité, deux Cameroun :

La République du Cameroun (indépendante depuis 1960)

Le Cameroun méridional britannique (dont l’indépendance a été confisquée en 1961)

La guerre a rendu les choses claires : l’Ambazonie ne peut pas être éteinte.
L’ONU peut rester silencieuse, la Grande-Bretagne peut trahir, la France peut manipuler — mais l’Histoire ne pardonnera pas.

L’homme du peuple pour The Independentist

Leave feedback about this

  • Quality
  • Price
  • Service

PROS

+
Add Field

CONS

+
Add Field
Choose Image
Choose Video