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La déclaration de l’ONU, formulée à seulement quelques semaines des urnes, ne peut pas effacer des années de répression et d’exclusion calculée déjà en cours.
Par The Independentist Desk
Lorsque les responsables des Nations Unies à Genève ont finalement élevé la voix cette semaine au sujet de la “présidentielle” du 12 octobre 2025 au Cameroun, leur avertissement sonnait davantage comme une fatalité que comme une urgence. Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a appelé Yaoundé à garantir des scrutins libres et transparents. Il a cité la multiplication des restrictions imposées aux partis d’opposition, les interdictions de rassemblements, l’exclusion de figures politiques et les irrégularités dans l’enregistrement des électeurs.
Mais de tels appels, aussi bien intentionnés soient-ils, arrivent bien trop tard. Paul Biya — ce dirigeant de 92 ans qui s’accroche au pouvoir depuis plus de quatre décennies — a déjà écrit le scénario. En signant des décrets convoquant en parallèle des élections régionales pour novembre, il a envoyé un message limpide : le scrutin d’octobre n’est pas une compétition ouverte, mais un rituel destiné à légitimer son huitième mandat.
Un Schéma Bien Connu
Ce n’est pas la première fois que le monde observe Biya resserrer l’étau sur la démocratie. Depuis le début des années 1990, chaque cycle électoral au Cameroun est marqué par la manipulation, les interdictions et l’intimidation. À chaque fois, la communauté internationale exprime des inquiétudes, puis se retire sans mesures concrètes. Le résultat : un régime enhardi par l’absence de conséquences.
Le Poids Creux des Mots
La déclaration de l’ONU, formulée à seulement quelques semaines des urnes, ne peut pas effacer des années de répression et d’exclusion calculée déjà en cours. Sans sanctions, sans observation électorale dotée de véritables moyens, sans engagement du Conseil de sécurité, ces appels ne sont guère plus qu’une protestation symbolique. Biya a perfectionné l’art d’esquiver le fond en offrant des ombres pour apaiser les observateurs.
Les Implications pour l’Ambazonie
Pour les Ambazoniens, la préoccupation de dernière minute de l’ONU ne fait que confirmer une évidence de longue date : les rituels électoraux du Cameroun ne concernent pas la démocratie, mais la survie d’un régime soutenu par les intérêts français et protégé de toute reddition de comptes. Si le principal organe onusien des droits humains ne peut pas nommer les choses pour ce qu’elles sont — une sélection et non une élection — alors les Ambazoniens doivent redoubler de clarté : notre destin ne peut pas être déterminé par un processus frauduleux à Yaoundé.
Les mots de l’ONU résonnent peut-être dans les couloirs de Genève, mais sur le terrain, au Cameroun comme en Ambazonie, ils sont étouffés par des décennies d’impunité. La communauté internationale doit cesser de prêter sa légitimité à une dictature déguisée. Tout compromis en deçà relève de la complicité.
La déclaration de l’ONU, formulée à seulement quelques semaines des urnes, ne peut pas effacer des années de répression et d’exclusion calculée déjà en cours.
Par The Independentist Desk
Lorsque les responsables des Nations Unies à Genève ont finalement élevé la voix cette semaine au sujet de la “présidentielle” du 12 octobre 2025 au Cameroun, leur avertissement sonnait davantage comme une fatalité que comme une urgence. Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a appelé Yaoundé à garantir des scrutins libres et transparents. Il a cité la multiplication des restrictions imposées aux partis d’opposition, les interdictions de rassemblements, l’exclusion de figures politiques et les irrégularités dans l’enregistrement des électeurs.
Mais de tels appels, aussi bien intentionnés soient-ils, arrivent bien trop tard. Paul Biya — ce dirigeant de 92 ans qui s’accroche au pouvoir depuis plus de quatre décennies — a déjà écrit le scénario. En signant des décrets convoquant en parallèle des élections régionales pour novembre, il a envoyé un message limpide : le scrutin d’octobre n’est pas une compétition ouverte, mais un rituel destiné à légitimer son huitième mandat.
Un Schéma Bien Connu
Ce n’est pas la première fois que le monde observe Biya resserrer l’étau sur la démocratie. Depuis le début des années 1990, chaque cycle électoral au Cameroun est marqué par la manipulation, les interdictions et l’intimidation. À chaque fois, la communauté internationale exprime des inquiétudes, puis se retire sans mesures concrètes. Le résultat : un régime enhardi par l’absence de conséquences.
Le Poids Creux des Mots
La déclaration de l’ONU, formulée à seulement quelques semaines des urnes, ne peut pas effacer des années de répression et d’exclusion calculée déjà en cours. Sans sanctions, sans observation électorale dotée de véritables moyens, sans engagement du Conseil de sécurité, ces appels ne sont guère plus qu’une protestation symbolique. Biya a perfectionné l’art d’esquiver le fond en offrant des ombres pour apaiser les observateurs.
Les Implications pour l’Ambazonie
Pour les Ambazoniens, la préoccupation de dernière minute de l’ONU ne fait que confirmer une évidence de longue date : les rituels électoraux du Cameroun ne concernent pas la démocratie, mais la survie d’un régime soutenu par les intérêts français et protégé de toute reddition de comptes. Si le principal organe onusien des droits humains ne peut pas nommer les choses pour ce qu’elles sont — une sélection et non une élection — alors les Ambazoniens doivent redoubler de clarté : notre destin ne peut pas être déterminé par un processus frauduleux à Yaoundé.
Les mots de l’ONU résonnent peut-être dans les couloirs de Genève, mais sur le terrain, au Cameroun comme en Ambazonie, ils sont étouffés par des décennies d’impunité. La communauté internationale doit cesser de prêter sa légitimité à une dictature déguisée. Tout compromis en deçà relève de la complicité.
The Independentist Desk
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