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The Independentist NewsBlogCommentaryNyos, Alliances Étrangères et l’Ombre Persistante du Silence : Le Temps de la Vérité et de la Responsabilité Est-il Enfin Venu ?
Plus de 1 700 personnes ont péri en une seule nuit, officiellement en raison d’une éruption limnique – un phénomène naturel rare impliquant le rejet brutal de dioxyde de carbone contenu dans les profondeurs du lac.
Par la Rédaction de The Independentist
Yaounde – le 5 août 2025- Le 4 août 2025, lors des débats devant le Conseil constitutionnel du Cameroun, une voix inattendue s’est élevée dans l’arène politique francophone. Dans un moment de franchise rare, un délégué a directement accusé le président Paul Biya d’avoir autorisé un gouvernement étranger – en l’occurrence Israël – à tester une bombe dans le lac Nyos en 1986, un acte qui, s’il est avéré, aurait conduit au massacre silencieux de milliers de Camerounais originaires du Sud-Ouest.
La tragédie du lac Nyos demeure l’une des catastrophes les plus mystérieuses et bouleversantes de l’histoire africaine contemporaine. Plus de 1 700 personnes ont péri en une seule nuit, officiellement en raison d’une éruption limnique – un phénomène naturel rare impliquant le rejet brutal de dioxyde de carbone contenu dans les profondeurs du lac. C’est cette version, validée par la communauté scientifique internationale, qui domine les récits depuis près de quarante ans.
Mais pour de nombreuses personnes touchées – notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun – cette explication a toujours semblé incomplète. Leurs doutes, souvent balayés comme des rumeurs ou des spéculations infondées, refont aujourd’hui surface avec force, portés par une voix issue du cœur même de l’establishment francophone.
Soyons clairs : ces accusations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante. Aucun élément de preuve scientifique ou judiciaire n’a, à ce jour, confirmé qu’un essai d’arme aurait eu lieu dans le lac Nyos. Israël n’a jamais reconnu une quelconque implication, et le gouvernement camerounais n’a jamais dérogé à la version scientifique officielle. Toutefois, dans un contexte d’opacité systémique et de refus récurrent de rendre compte, ces révélations doivent être prises au sérieux.
D’autant plus que ces accusations ne concernent pas seulement le passé, mais interrogent le présent.
Le même Israël mentionné dans cette affaire figure aujourd’hui parmi les partenaires sécuritaires les plus influents du régime Biya. Des instructeurs israéliens participeraient à la formation du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), unité d’élite camerounaise accusée à de nombreuses reprises d’exactions graves contre les populations civiles, notamment dans les régions anglophones. Pour de nombreux ressortissants du Southern Cameroons (Ambazonie), cette coopération militaire rappelle une longue histoire de douleurs et de trahisons.
Depuis 2016, les opérations du BIR dans les zones anglophones ont été marquées par des violences massives : exécutions extrajudiciaires, incendies de villages, détentions arbitraires, tortures. Des organisations internationales de défense des droits humains ont documenté ces abus. Des victimes ont témoigné. Pourtant, la communauté internationale est restée largement silencieuse – par ignorance parfois, par calcul géopolitique souvent.
En tant que rédaction, The Independentist refuse de s’adonner à la spéculation sans fondement. Nous ne cherchons pas à nourrir des théories complotistes. Mais nous affirmons clairement qu’un tel témoignage, exprimé dans une institution aussi officielle, ne peut être ignoré.
Nous appelons donc à ce qui suit :
L’ouverture d’une enquête indépendante et internationale sur les événements du lac Nyos, incluant une réévaluation des données scientifiques, ainsi que l’accès aux archives militaires et satellites pertinentes.
Un audit public des modalités de coopération sécuritaire entre Israël et le Cameroun, notamment sur la formation et l’usage du BIR dans les zones de conflit.
La création d’un cadre officiel d’audition des survivants et des familles des victimes, dont les voix ont été systématiquement exclues des récits institutionnels.
La vérité et la justice ne sont pas des luxes. Ce sont des impératifs moraux. Pour les populations des zones de la Savane, du Midland et de l’Atlantique – les trois régions constitutives de l’Ambazonie – ces questions ne relèvent ni du passé, ni de la spéculation : elles concernent leur mémoire, leur dignité et leur sécurité.
Si le lac Nyos fut le théâtre d’une expérimentation silencieuse, alors le silence doit cesser. Et si ce n’est pas le cas, que les faits soient établis au grand jour, sans zones d’ombre.
En attendant, que le monde se souvienne : lorsqu’un État opprime son propre peuple, qu’il noue des alliances servant à réprimer plutôt qu’à protéger, et que les souffrances des innocents sont ignorées – ce sont ces mêmes innocents qui finiront par écrire l’histoire que d’autres ont tenté d’effacer.
Plus de 1 700 personnes ont péri en une seule nuit, officiellement en raison d’une éruption limnique – un phénomène naturel rare impliquant le rejet brutal de dioxyde de carbone contenu dans les profondeurs du lac.
Par la Rédaction de The Independentist
Yaounde – le 5 août 2025- Le 4 août 2025, lors des débats devant le Conseil constitutionnel du Cameroun, une voix inattendue s’est élevée dans l’arène politique francophone. Dans un moment de franchise rare, un délégué a directement accusé le président Paul Biya d’avoir autorisé un gouvernement étranger – en l’occurrence Israël – à tester une bombe dans le lac Nyos en 1986, un acte qui, s’il est avéré, aurait conduit au massacre silencieux de milliers de Camerounais originaires du Sud-Ouest.
La tragédie du lac Nyos demeure l’une des catastrophes les plus mystérieuses et bouleversantes de l’histoire africaine contemporaine. Plus de 1 700 personnes ont péri en une seule nuit, officiellement en raison d’une éruption limnique – un phénomène naturel rare impliquant le rejet brutal de dioxyde de carbone contenu dans les profondeurs du lac. C’est cette version, validée par la communauté scientifique internationale, qui domine les récits depuis près de quarante ans.
Mais pour de nombreuses personnes touchées – notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun – cette explication a toujours semblé incomplète. Leurs doutes, souvent balayés comme des rumeurs ou des spéculations infondées, refont aujourd’hui surface avec force, portés par une voix issue du cœur même de l’establishment francophone.
Soyons clairs : ces accusations n’ont pas été vérifiées de manière indépendante. Aucun élément de preuve scientifique ou judiciaire n’a, à ce jour, confirmé qu’un essai d’arme aurait eu lieu dans le lac Nyos. Israël n’a jamais reconnu une quelconque implication, et le gouvernement camerounais n’a jamais dérogé à la version scientifique officielle. Toutefois, dans un contexte d’opacité systémique et de refus récurrent de rendre compte, ces révélations doivent être prises au sérieux.
D’autant plus que ces accusations ne concernent pas seulement le passé, mais interrogent le présent.
Le même Israël mentionné dans cette affaire figure aujourd’hui parmi les partenaires sécuritaires les plus influents du régime Biya. Des instructeurs israéliens participeraient à la formation du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), unité d’élite camerounaise accusée à de nombreuses reprises d’exactions graves contre les populations civiles, notamment dans les régions anglophones. Pour de nombreux ressortissants du Southern Cameroons (Ambazonie), cette coopération militaire rappelle une longue histoire de douleurs et de trahisons.
Depuis 2016, les opérations du BIR dans les zones anglophones ont été marquées par des violences massives : exécutions extrajudiciaires, incendies de villages, détentions arbitraires, tortures. Des organisations internationales de défense des droits humains ont documenté ces abus. Des victimes ont témoigné. Pourtant, la communauté internationale est restée largement silencieuse – par ignorance parfois, par calcul géopolitique souvent.
En tant que rédaction, The Independentist refuse de s’adonner à la spéculation sans fondement. Nous ne cherchons pas à nourrir des théories complotistes. Mais nous affirmons clairement qu’un tel témoignage, exprimé dans une institution aussi officielle, ne peut être ignoré.
Nous appelons donc à ce qui suit :
L’ouverture d’une enquête indépendante et internationale sur les événements du lac Nyos, incluant une réévaluation des données scientifiques, ainsi que l’accès aux archives militaires et satellites pertinentes.
Un audit public des modalités de coopération sécuritaire entre Israël et le Cameroun, notamment sur la formation et l’usage du BIR dans les zones de conflit.
La création d’un cadre officiel d’audition des survivants et des familles des victimes, dont les voix ont été systématiquement exclues des récits institutionnels.
La vérité et la justice ne sont pas des luxes. Ce sont des impératifs moraux. Pour les populations des zones de la Savane, du Midland et de l’Atlantique – les trois régions constitutives de l’Ambazonie – ces questions ne relèvent ni du passé, ni de la spéculation : elles concernent leur mémoire, leur dignité et leur sécurité.
Si le lac Nyos fut le théâtre d’une expérimentation silencieuse, alors le silence doit cesser.
Et si ce n’est pas le cas, que les faits soient établis au grand jour, sans zones d’ombre.
En attendant, que le monde se souvienne : lorsqu’un État opprime son propre peuple, qu’il noue des alliances servant à réprimer plutôt qu’à protéger, et que les souffrances des innocents sont ignorées – ce sont ces mêmes innocents qui finiront par écrire l’histoire que d’autres ont tenté d’effacer.
La vérité a assez attendu.
la Rédaction de The Independentist
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Le privilège contre le peuple : La chute tragique des collaborateurs ambazoniens
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