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We are the voice of the Cameroonian people and their fight for freedom and democracy at a time when the Yaoundé government is silencing dissent and suppressing democratic voices.
Paul Atanga Nji,Victor Arrey Nkongho Mengot,Dorothy L. Njeuma,Peter Mafany Musonge,Paul Mingo Ghogomu,Diane Acha Morfaw ont choisi de servir et de propager un système conçu pour effacer leur propre peuple.
Ali Dan Ismael Rédacteur en chef
La douleur de l’oppression ambazonienne ne vient pas seulement de l’extérieur — elle est aussi infligée de l’intérieur. Alors que le régime de Yaoundé a déployé des tanks, des escadrons de la mort et des mercenaires étrangers pour écraser le peuple ambazonien, une trahison tout aussi dangereuse couve dans le cœur de certains Camerounais du Sud qui ont préféré le privilège personnel à la survie collective de leur peuple.
Cette trahison ne se limite pas aux suspects habituels — ces agents loyaux du régime surnommés la « onzième province » : Joseph Dion Ngute, Felix Mbayu, Peter Essoka, Francis Wete, Julius Victor Ngoh. Ces hommes, depuis longtemps démasqués comme simples figurants du régime Biya, agissent avec une obéissance prévisible.
Mais plus insidieuse encore est la trahison de ceux issus du peuple : des Camerounais du Sud aux parcours honorables, aux diplômes prestigieux et à la connaissance parfaite de l’histoire — ceux qui, tout en connaissant la vérité, ont choisi de servir et de propager un système conçu pour effacer leur propre peuple.
Au cœur de ce déshonneur se trouve Paul Atanga Nji, actuel ministre de l’Administration territoriale. Ancien élève de Saint Bede’s College, dont il aurait été exclu, avec un passé trouble, il est aujourd’hui le bras répressif principal du régime. Marié dans l’élite politique Beti-Bulu, il dirige l’appareil de fraude électorale et de répression. Son français est approximatif, mais son efficacité dans la mise en œuvre de politiques criminelles contre l’Ambazonie est irréprochable. Il n’est pas un représentant de son peuple. Il est un opérateur de proxy, exécutant des missions de surveillance, de corruption, et de financement de la guerre génocidaire.
Vient ensuite Victor Arrey Nkongho Mengot, ingénieur de formation devenu simple exécutant politique. Comme son beau-père, feu Francis Nkwain — connu pour ses discours enflammés parmi les Ambazoniens mais silencieux devant Yaoundé — Mengot parade à Mamfé, mais rampe dans les couloirs du pouvoir central. Il préfère prononcer ses discours en français dans ses terres natales, non par nécessité, mais par soumission. Un homme de sa stature intellectuelle sait faire la différence. Son choix parle de lui-même.
La Professeure Dorothy L. Njeuma fut autrefois une pionnière pour les femmes et les intellectuels du Cameroun anglophone. Son parcours académique et sa direction à l’Université de Buea ont inspiré toute une génération. Mais la promesse de l’excellence intellectuelle a été lentement noyée dans une loyauté aveugle envers un régime qui opprime ceux qu’elle aurait dû protéger. Son silence face aux injustices et aux atrocités militaires est devenu assourdissant.
Peter Mafany Musonge, ingénieur diplômé d’universités prestigieuses, aurait pu construire des ponts — littéralement et politiquement. Aujourd’hui, il dirige une Commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme sans pouvoir, sans pertinence, et sans résultat. Son génie est réduit à des fonctions symboliques qui camouflent la marginalisation réelle des citoyens anglophones.
Il faut également citer le Professeur Paul Mingo Ghogomu — intellectuel de haut niveau, bilingue accompli, autrefois vu comme l’exemple parfait de l’élite “camerounaise”. Lors des manifestations des enseignants et avocats anglophones en 2016–2017, il aurait pu être une voix forte de médiation et de vérité. Mais il a préféré se ranger derrière le régime, ignorant les revendications de son propre peuple. Au lieu de négocier, il a regardé en silence pendant que les manifestants étaient arrêtés et brutalisés. Son rôle lors du soi-disant “Grand Dialogue National” fut aussi insignifiant que l’événement lui-même. Aujourd’hui, alors que ses compatriotes sont massacrés à ciel ouvert, il reste un spectateur silencieux — lointain, et sans impact.
Et puis, la Professeure Diane Acha Morfaw. Juriste respectée, universitaire prometteuse, elle aurait pu défendre les valeurs anglo-saxonnes d’intégrité et de justice. À la place, elle est devenue un rouage du système électoral frauduleux. Membre influente d’ELECAM, son nom a été cité dans des affaires de bulletins pré-remplis et d’organisation d’élections truquées au profit du régime. Connue pour ses liens personnels étroits avec les cercles du pouvoir à Yaoundé, elle a gravi les échelons plus par relations que par mérite. Elle représente aujourd’hui une insulte au système juridique anglo-saxon. Sa présence au sein d’ELECAM n’est pas seulement regrettable — elle est profondément insultante pour les institutions que son peuple voulait défendre.
Tous ces individus ont un point commun : ils ont préféré la proximité du pouvoir à la fidélité à leur peuple. Ils défendent le récit selon lequel l’unité avec l’oppression est préférable à la résistance avec dignité. Leurs maisons sont sécurisées. Leurs enfants vivent à l’étranger. Leurs carrières sont protégées. Et ils arborent leur statut comme un trophée, alors qu’il est en réalité le fruit d’une complicité assumée.
Mais l’histoire est claire : les collaborateurs ne sont jamais honorés pour leur richesse, mais blâmés pour leur trahison. Ils ne seront pas célébrés dans la mémoire ambazonienne. Ils ne figureront pas en héros dans les manuels scolaires du futur. Leurs noms seront évoqués comme des avertissements, non comme des modèles.
Comme l’a déclaré le Président Dr Samuel Ikome Sako, il n’y aura aucun compromis sur la souveraineté de l’Ambazonie. Ce n’est pas une revendication ministérielle. C’est une lutte de libération pour un peuple qui refuse d’être effacé. Le peuple ambazonien mènera ce combat jusqu’à son terme logique et irréversible — avec ou sans l’approbation de ceux qui ont échangé la nation contre le confort.
À la jeunesse, aux exilés, aux familles réfugiées, aux combattants sur le terrain : sachez reconnaître vos véritables ennemis. Ils ne portent pas tous des uniformes. Certains portent des costumes. Certains parlent votre dialecte. Certains vous ont enseigné. Mais aujourd’hui, ils servent un système conçu pour vous détruire.
L’Ambazonie se relèvera — non pas grâce à eux, mais malgré eux.
—Ali Dan Ismael Rédacteur en chef, The Independentist
Paul Atanga Nji,Victor Arrey Nkongho Mengot,Dorothy L. Njeuma,Peter Mafany Musonge,Paul Mingo Ghogomu,Diane Acha Morfaw ont choisi de servir et de propager un système conçu pour effacer leur propre peuple.
Ali Dan Ismael Rédacteur en chef
La douleur de l’oppression ambazonienne ne vient pas seulement de l’extérieur — elle est aussi infligée de l’intérieur. Alors que le régime de Yaoundé a déployé des tanks, des escadrons de la mort et des mercenaires étrangers pour écraser le peuple ambazonien, une trahison tout aussi dangereuse couve dans le cœur de certains Camerounais du Sud qui ont préféré le privilège personnel à la survie collective de leur peuple.
Cette trahison ne se limite pas aux suspects habituels — ces agents loyaux du régime surnommés la « onzième province » : Joseph Dion Ngute, Felix Mbayu, Peter Essoka, Francis Wete, Julius Victor Ngoh. Ces hommes, depuis longtemps démasqués comme simples figurants du régime Biya, agissent avec une obéissance prévisible.
Mais plus insidieuse encore est la trahison de ceux issus du peuple : des Camerounais du Sud aux parcours honorables, aux diplômes prestigieux et à la connaissance parfaite de l’histoire — ceux qui, tout en connaissant la vérité, ont choisi de servir et de propager un système conçu pour effacer leur propre peuple.
Au cœur de ce déshonneur se trouve Paul Atanga Nji, actuel ministre de l’Administration territoriale. Ancien élève de Saint Bede’s College, dont il aurait été exclu, avec un passé trouble, il est aujourd’hui le bras répressif principal du régime. Marié dans l’élite politique Beti-Bulu, il dirige l’appareil de fraude électorale et de répression. Son français est approximatif, mais son efficacité dans la mise en œuvre de politiques criminelles contre l’Ambazonie est irréprochable. Il n’est pas un représentant de son peuple. Il est un opérateur de proxy, exécutant des missions de surveillance, de corruption, et de financement de la guerre génocidaire.
Vient ensuite Victor Arrey Nkongho Mengot, ingénieur de formation devenu simple exécutant politique. Comme son beau-père, feu Francis Nkwain — connu pour ses discours enflammés parmi les Ambazoniens mais silencieux devant Yaoundé — Mengot parade à Mamfé, mais rampe dans les couloirs du pouvoir central. Il préfère prononcer ses discours en français dans ses terres natales, non par nécessité, mais par soumission. Un homme de sa stature intellectuelle sait faire la différence. Son choix parle de lui-même.
La Professeure Dorothy L. Njeuma fut autrefois une pionnière pour les femmes et les intellectuels du Cameroun anglophone. Son parcours académique et sa direction à l’Université de Buea ont inspiré toute une génération. Mais la promesse de l’excellence intellectuelle a été lentement noyée dans une loyauté aveugle envers un régime qui opprime ceux qu’elle aurait dû protéger. Son silence face aux injustices et aux atrocités militaires est devenu assourdissant.
Peter Mafany Musonge, ingénieur diplômé d’universités prestigieuses, aurait pu construire des ponts — littéralement et politiquement. Aujourd’hui, il dirige une Commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme sans pouvoir, sans pertinence, et sans résultat. Son génie est réduit à des fonctions symboliques qui camouflent la marginalisation réelle des citoyens anglophones.
Il faut également citer le Professeur Paul Mingo Ghogomu — intellectuel de haut niveau, bilingue accompli, autrefois vu comme l’exemple parfait de l’élite “camerounaise”. Lors des manifestations des enseignants et avocats anglophones en 2016–2017, il aurait pu être une voix forte de médiation et de vérité. Mais il a préféré se ranger derrière le régime, ignorant les revendications de son propre peuple. Au lieu de négocier, il a regardé en silence pendant que les manifestants étaient arrêtés et brutalisés. Son rôle lors du soi-disant “Grand Dialogue National” fut aussi insignifiant que l’événement lui-même. Aujourd’hui, alors que ses compatriotes sont massacrés à ciel ouvert, il reste un spectateur silencieux — lointain, et sans impact.
Et puis, la Professeure Diane Acha Morfaw. Juriste respectée, universitaire prometteuse, elle aurait pu défendre les valeurs anglo-saxonnes d’intégrité et de justice. À la place, elle est devenue un rouage du système électoral frauduleux. Membre influente d’ELECAM, son nom a été cité dans des affaires de bulletins pré-remplis et d’organisation d’élections truquées au profit du régime. Connue pour ses liens personnels étroits avec les cercles du pouvoir à Yaoundé, elle a gravi les échelons plus par relations que par mérite. Elle représente aujourd’hui une insulte au système juridique anglo-saxon. Sa présence au sein d’ELECAM n’est pas seulement regrettable — elle est profondément insultante pour les institutions que son peuple voulait défendre.
Tous ces individus ont un point commun : ils ont préféré la proximité du pouvoir à la fidélité à leur peuple. Ils défendent le récit selon lequel l’unité avec l’oppression est préférable à la résistance avec dignité. Leurs maisons sont sécurisées. Leurs enfants vivent à l’étranger. Leurs carrières sont protégées. Et ils arborent leur statut comme un trophée, alors qu’il est en réalité le fruit d’une complicité assumée.
Mais l’histoire est claire : les collaborateurs ne sont jamais honorés pour leur richesse, mais blâmés pour leur trahison. Ils ne seront pas célébrés dans la mémoire ambazonienne. Ils ne figureront pas en héros dans les manuels scolaires du futur. Leurs noms seront évoqués comme des avertissements, non comme des modèles.
Comme l’a déclaré le Président Dr Samuel Ikome Sako, il n’y aura aucun compromis sur la souveraineté de l’Ambazonie. Ce n’est pas une revendication ministérielle. C’est une lutte de libération pour un peuple qui refuse d’être effacé. Le peuple ambazonien mènera ce combat jusqu’à son terme logique et irréversible — avec ou sans l’approbation de ceux qui ont échangé la nation contre le confort.
À la jeunesse, aux exilés, aux familles réfugiées, aux combattants sur le terrain : sachez reconnaître vos véritables ennemis. Ils ne portent pas tous des uniformes. Certains portent des costumes. Certains parlent votre dialecte. Certains vous ont enseigné. Mais aujourd’hui, ils servent un système conçu pour vous détruire.
L’Ambazonie se relèvera — non pas grâce à eux, mais malgré eux.
—Ali Dan Ismael
Rédacteur en chef, The Independentist
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