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Le Libéralisme Communautaire de Biya s’inscrivait parfaitement dans ce dispositif. Il subordonnait la liberté à l’unité, assimilait le fédéralisme au tribalisme, et sacralisait le chef comme incarnation de l’État. Ce fut l’expression locale d’un projet plus vaste : un Mein Kampf africanisé, combiné à la monarchie présidentielle de De Gaulle.
Par MC Chryton, Desk Politique de l’Independentist
Lorsque Paul Biya publia Le Libéralisme Communautaire en 1987, l’ouvrage fut présenté comme la philosophie politique du Cameroun. Il prétendait concilier les valeurs communautaires africaines avec la démocratie libérale. Mais en réalité, il devint le masque idéologique d’une dictature, un produit direct de la lutte française pour préserver son empire après la guerre, et porteur de l’ombre de Mein Kampf.
Les Faiblesses Françaises et l’Expérience de Vichy
La France a rarement triomphé dans les guerres modernes. De la défaite de 1870 face à la Prusse, à son effondrement rapide en 1940, en passant par sa dépendance à ses alliés en 1918, l’État français révéla une fragilité chronique. Cette incapacité ne se limitait pas au champ de bataille : elle se traduisait aussi dans l’art de gouverner, en métropole comme dans les colonies.
Le point le plus bas fut atteint avec le régime de Vichy. Le maréchal Pétain collabora ouvertement avec l’Allemagne nazie, adoptant ses méthodes autoritaires : surveillance, propagande, culte du chef. Mein Kampf n’était pas une abstraction pour la France : ce fut une expérience vécue.
La Monarchie Présidentielle de De Gaulle
Charles de Gaulle tira ses propres leçons de cette période. Exilé en Angleterre, il admira la stabilité de la monarchie britannique. À la Libération, il fusionna cette admiration avec les mécanismes autoritaires éprouvés sous Vichy pour créer la Cinquième République française : une monarchie présidentielle qui concentrait le pouvoir entre les mains d’un seul homme, tout en conservant l’apparence républicaine.
Ce système donna à De Gaulle ce qu’il recherchait : l’autorité absolue habillée d’un langage constitutionnel. Il fournit aussi à Paris un modèle pour contrôler l’Afrique après les indépendances.
De Paris à Yaoundé
Avec les indépendances africaines, la France rebaptisa son empire en Françafrique. Par le franc CFA, les traités militaires sans fin, l’assimilation culturelle et les présidents à vie, Paris conserva sa domination.
Le Libéralisme Communautaire de Biya s’inscrivait parfaitement dans ce dispositif. Il subordonnait la liberté à l’unité, assimilait le fédéralisme au tribalisme, et sacralisait le chef comme incarnation de l’État. Ce fut l’expression locale d’un projet plus vaste : un Mein Kampf africanisé, combiné à la monarchie présidentielle de De Gaulle.
L’Ambazonie : la Victime Sacrifiée
Pour le Cameroun méridional — aujourd’hui Ambazonie — les conséquences furent dramatiques. Les garanties fédérales disparurent. L’identité anglophone fut délégitimée. Les revendications d’autonomie ou d’autodétermination furent écrasées par la force.
L’Ambazonie devint ainsi la principale victime du Libéralisme Communautaire — une doctrine qui transforma la diversité en crime et la résistance en trahison.
L’Échec d’une Doctrine
Aucune idéologie fondée sur le mensonge ne peut durer. En moins de deux décennies, le Libéralisme Communautaire fut dévoilé par la corruption, la répression et la faillite des élites. Loin de rehausser l’héritage de Biya, il l’a détruit.
Aujourd’hui, presque plus personne ne se souvient de ce que cette philosophie prétendait incarner. Elle n’est plus qu’un slogan raté, un produit français tombé dans le discrédit.
À trois semaines des élections, le RDPC, parti au pouvoir, n’a même pas été capable de produire un manifeste. La raison est simple : le Libéralisme Communautaire est mort politiquement. Ses idéaux sont dépassés, ses échecs patents, son héritage une honte.
Conclusion
Hitler promit un Reich de mille ans : il s’effondra en douze ans. La France chercha à construire sa propre version à travers la monarchie présidentielle de De Gaulle, la Françafrique, et le Libéralisme Communautaire de Biya. Mais ce projet aussi s’effondre en quelques décennies.
L’Ambazonie, jadis sacrifiée à cette idéologie, est aujourd’hui à l’avant-garde de la résistance. Sa lutte prouve qu’aucun empire n’est éternel, et qu’aucune philosophie imposée ne peut effacer le droit d’un peuple à la liberté.
Le Libéralisme Communautaire de Biya s’inscrivait parfaitement dans ce dispositif. Il subordonnait la liberté à l’unité, assimilait le fédéralisme au tribalisme, et sacralisait le chef comme incarnation de l’État. Ce fut l’expression locale d’un projet plus vaste : un Mein Kampf africanisé, combiné à la monarchie présidentielle de De Gaulle.
Par MC Chryton, Desk Politique de l’Independentist
Lorsque Paul Biya publia Le Libéralisme Communautaire en 1987, l’ouvrage fut présenté comme la philosophie politique du Cameroun. Il prétendait concilier les valeurs communautaires africaines avec la démocratie libérale. Mais en réalité, il devint le masque idéologique d’une dictature, un produit direct de la lutte française pour préserver son empire après la guerre, et porteur de l’ombre de Mein Kampf.
Les Faiblesses Françaises et l’Expérience de Vichy
La France a rarement triomphé dans les guerres modernes. De la défaite de 1870 face à la Prusse, à son effondrement rapide en 1940, en passant par sa dépendance à ses alliés en 1918, l’État français révéla une fragilité chronique. Cette incapacité ne se limitait pas au champ de bataille : elle se traduisait aussi dans l’art de gouverner, en métropole comme dans les colonies.
Le point le plus bas fut atteint avec le régime de Vichy. Le maréchal Pétain collabora ouvertement avec l’Allemagne nazie, adoptant ses méthodes autoritaires : surveillance, propagande, culte du chef. Mein Kampf n’était pas une abstraction pour la France : ce fut une expérience vécue.
La Monarchie Présidentielle de De Gaulle
Charles de Gaulle tira ses propres leçons de cette période. Exilé en Angleterre, il admira la stabilité de la monarchie britannique. À la Libération, il fusionna cette admiration avec les mécanismes autoritaires éprouvés sous Vichy pour créer la Cinquième République française : une monarchie présidentielle qui concentrait le pouvoir entre les mains d’un seul homme, tout en conservant l’apparence républicaine.
Ce système donna à De Gaulle ce qu’il recherchait : l’autorité absolue habillée d’un langage constitutionnel. Il fournit aussi à Paris un modèle pour contrôler l’Afrique après les indépendances.
De Paris à Yaoundé
Avec les indépendances africaines, la France rebaptisa son empire en Françafrique. Par le franc CFA, les traités militaires sans fin, l’assimilation culturelle et les présidents à vie, Paris conserva sa domination.
Le Libéralisme Communautaire de Biya s’inscrivait parfaitement dans ce dispositif. Il subordonnait la liberté à l’unité, assimilait le fédéralisme au tribalisme, et sacralisait le chef comme incarnation de l’État. Ce fut l’expression locale d’un projet plus vaste : un Mein Kampf africanisé, combiné à la monarchie présidentielle de De Gaulle.
L’Ambazonie : la Victime Sacrifiée
Pour le Cameroun méridional — aujourd’hui Ambazonie — les conséquences furent dramatiques. Les garanties fédérales disparurent. L’identité anglophone fut délégitimée. Les revendications d’autonomie ou d’autodétermination furent écrasées par la force.
L’Ambazonie devint ainsi la principale victime du Libéralisme Communautaire — une doctrine qui transforma la diversité en crime et la résistance en trahison.
L’Échec d’une Doctrine
Aucune idéologie fondée sur le mensonge ne peut durer. En moins de deux décennies, le Libéralisme Communautaire fut dévoilé par la corruption, la répression et la faillite des élites. Loin de rehausser l’héritage de Biya, il l’a détruit.
Aujourd’hui, presque plus personne ne se souvient de ce que cette philosophie prétendait incarner. Elle n’est plus qu’un slogan raté, un produit français tombé dans le discrédit.
À trois semaines des élections, le RDPC, parti au pouvoir, n’a même pas été capable de produire un manifeste. La raison est simple : le Libéralisme Communautaire est mort politiquement. Ses idéaux sont dépassés, ses échecs patents, son héritage une honte.
Conclusion
Hitler promit un Reich de mille ans : il s’effondra en douze ans. La France chercha à construire sa propre version à travers la monarchie présidentielle de De Gaulle, la Françafrique, et le Libéralisme Communautaire de Biya. Mais ce projet aussi s’effondre en quelques décennies.
L’Ambazonie, jadis sacrifiée à cette idéologie, est aujourd’hui à l’avant-garde de la résistance. Sa lutte prouve qu’aucun empire n’est éternel, et qu’aucune philosophie imposée ne peut effacer le droit d’un peuple à la liberté.
MC Chryton, Desk Politique de l’Independentist
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