Commentary

L’Afrique ne portera pas la France

Pour gratter 4,5 milliards, les dirigeants français veulent supprimer le lundi de Pâques et le jour de la Victoire, contraignant leurs citoyens à travailler davantage. Mais la rue gronde. Les grèves paralysent les trains, les écoles ferment leurs portes, les hôpitaux ploient sous les coupes budgétaires et la colère éclate sur les boulevards.

Par la Rédaction Économique de The Independentist

La France, autrefois symbole de prospérité occidentale, se noie aujourd’hui dans ses propres contradictions. Sa dette publique s’élève à 3,3 trillions d’euros, avec des intérêts annuels dépassant 60 milliards de dollars — plus que le PIB de dizaines de pays africains réunis. Et l’horloge tourne sans répit : chaque seconde ajoute 5 000 euros de plus.

Pour gratter 4,5 milliards, les dirigeants français veulent supprimer le lundi de Pâques et le jour de la Victoire, contraignant leurs citoyens à travailler davantage. Mais la rue gronde. Les grèves paralysent les trains, les écoles ferment leurs portes, les hôpitaux ploient sous les coupes budgétaires et la colère éclate sur les boulevards. Encore 5 milliards soustraits à la santé publique, tandis que les élites — confortablement installées dans des conseils où elles perçoivent 121 000 € de salaire, 54 jours de congés et des privilèges somptueux — restent intouchables.

Ce n’est pas une crise de pauvreté. C’est une crise de priorités.

Et alors que son peuple proteste, Paris regarde vers l’extérieur, s’accrochant à un scénario colonial depuis longtemps rejeté par l’Histoire. Mais en Afrique subsaharienne, la donne a changé. Le Sahel est en éveil. Du Mali au Burkina Faso, du Niger aux autres voix montantes de la région, la France n’est plus le maître — c’est elle que l’on met à la porte.

Le Burkina Faso incarne ce nouveau chapitre. Jadis considéré comme un État failli — ses rues patrouillées par des soldats étrangers, son peuple terrorisé, son économie asservie à l’aide internationale — il se dresse aujourd’hui, refusant les diktats de Paris. Pour la première fois, la France n’impose pas ses conditions : elle supplie pour obtenir une audience.

À travers le Sahel, le rideau colonial est tombé. Les bases militaires ont été démantelées. L’influence française, autrefois imposée par la baïonnette et les banquiers, est désormais rejetée ouvertement. Ce qui a commencé comme un acte de défiance est devenu un réveil continental.

L’Appel Final

La leçon est limpide : l’Afrique subsaharienne doit cesser de jouer au jeu colonial. La crise de la France n’est pas le fardeau de l’Afrique. Sa dette, ses grèves, ses élites accrochées à leurs privilèges — voilà le prix d’un empire en déclin, pas une facture à régler par l’Afrique.

Le moment d’agir, c’est maintenant. Le Sahel a montré la voie : l’unité et le courage peuvent abattre même le colonisateur le plus enraciné. Mais cette flamme doit s’étendre. De Dakar à Dar es-Salaam, de Bamako à Brazzaville, de Kinshasa au Cap Coast, l’heure de l’Afrique a sonné.

Que les dirigeants subsahariens forgent une Alliance du Sahel au Sud — un bouclier contre la domination militaire étrangère, un rempart contre l’exploitation économique, et une tribune pour la fierté culturelle et l’autodétermination. Plus de perfusions à Paris. Plus de concessions aux schémas néocoloniaux.

L’Histoire a ouvert la porte. Il est temps pour l’Afrique subsaharienne de la franchir, unie, inflexible et libre.

la Rédaction Économique de The Independentist

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