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We are the voice of the Cameroonian people and their fight for freedom and democracy at a time when the Yaoundé government is silencing dissent and suppressing democratic voices.
Par définition, un parti politique organise les citoyens, concourt loyalement et respecte les règles démocratiques. Le RDPC ne fait rien de tout cela. C’est une société d’État, cultique dans sa pratique, communiste dans sa structure, coloniale dans son essence.
Par Timothy Enongene – Pour The Independentist
Depuis des décennies, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) se présente comme un parti politique. En réalité, ce n’est rien d’autre qu’une société d’État — une franchise coloniale conçue par la France pour étouffer la démocratie et piller les richesses de l’Ambazonie.
Une Naissance Manipulée
Issu de l’Union Camerounaise d’Ahmadou Ahidjo, façonnée par la France dans les années 1950, ce prétendu parti n’a jamais été destiné à servir les Camerounais, mais à garantir le contrôle français. L’opposition fut écrasée, les rivaux dissous, et dès 1966 l’État-parti unique vit le jour.
De l’UNC au RDPC : Une Transition Frauduleuse
En 1985, Paul Biya rebaptisa l’UNC en RDPC — un simple changement de nom, sans base légale. Contrairement aux véritables partis légalisés en 1990 après le sacrifice des martyrs de Bamenda, le RDPC est resté au-dessus des lois, imposant des règles aux autres tout en s’en exemptant.
La seule « innovation » du fameux congrès du “Nouveau Départ” de 1985 n’était que cosmétique : les hommes de Biya avaient proposé le Rassemblement du Peuple Camerounais (RPC), une nouvelle UNC sans substance. C’est le Dr John Ngu Foncha qui insista pour ajouter le mot « démocratique ». Ainsi naquit le RDPC — non pas par réforme ou renouveau, mais par un mot, une façade destinée à maquiller la continuité en changement.
Des Traits Cultiques et Communistes
Le RDPC n’est pas pluraliste, mais cultique. Les chefs traditionnels brandissent l’effigie de Biya comme une icône religieuse. Le Secrétaire général jouit de privilèges protocolaires d’État. Pour survivre au Cameroun, il faut plier devant le RDPC. Ce n’est pas la démocratie — c’est un système de type communiste où le gouvernement et le parti sont indissociables.
La Franchise Coloniale Française
Par-dessus tout, le RDPC est une création de Paris, l’outil par lequel la France continue de dominer le Cameroun et l’Ambazonie. Chaque élection frauduleuse, chaque voix réduite au silence, chaque ressource volée remonte vers la métropole.
Le Moment Fru Ndi
La vérité éclata en 1992 lorsque Ni John Fru Ndi, un Ambazonien, battit Paul Biya. La France et le régime annulèrent les résultats, et François Mitterrand déclara lui-même : « Un Ambazonien ne sera jamais président de la République du Cameroun. » Le RDPC montrait alors sa mission réelle : s’assurer que les Ambazoniens restent à jamais exclus du pouvoir.
Verdict
Par définition, un parti politique organise les citoyens, concourt loyalement et respecte les règles démocratiques. Le RDPC ne fait rien de tout cela. C’est une société d’État, cultique dans sa pratique, communiste dans sa structure, coloniale dans son essence.
C’est pourquoi le mot d’ordre reste sans compromis : #PasDElectionsEnAmbazonie !
Timothy Enongene – Tombel, Kupe Muanenguba County, Zone Atlantique, République Fédérale d’Ambazonie
Par définition, un parti politique organise les citoyens, concourt loyalement et respecte les règles démocratiques. Le RDPC ne fait rien de tout cela. C’est une société d’État, cultique dans sa pratique, communiste dans sa structure, coloniale dans son essence.
Par Timothy Enongene – Pour The Independentist
Depuis des décennies, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) se présente comme un parti politique. En réalité, ce n’est rien d’autre qu’une société d’État — une franchise coloniale conçue par la France pour étouffer la démocratie et piller les richesses de l’Ambazonie.
Une Naissance Manipulée
Issu de l’Union Camerounaise d’Ahmadou Ahidjo, façonnée par la France dans les années 1950, ce prétendu parti n’a jamais été destiné à servir les Camerounais, mais à garantir le contrôle français. L’opposition fut écrasée, les rivaux dissous, et dès 1966 l’État-parti unique vit le jour.
De l’UNC au RDPC : Une Transition Frauduleuse
En 1985, Paul Biya rebaptisa l’UNC en RDPC — un simple changement de nom, sans base légale. Contrairement aux véritables partis légalisés en 1990 après le sacrifice des martyrs de Bamenda, le RDPC est resté au-dessus des lois, imposant des règles aux autres tout en s’en exemptant.
La seule « innovation » du fameux congrès du “Nouveau Départ” de 1985 n’était que cosmétique : les hommes de Biya avaient proposé le Rassemblement du Peuple Camerounais (RPC), une nouvelle UNC sans substance. C’est le Dr John Ngu Foncha qui insista pour ajouter le mot « démocratique ». Ainsi naquit le RDPC — non pas par réforme ou renouveau, mais par un mot, une façade destinée à maquiller la continuité en changement.
Des Traits Cultiques et Communistes
Le RDPC n’est pas pluraliste, mais cultique. Les chefs traditionnels brandissent l’effigie de Biya comme une icône religieuse. Le Secrétaire général jouit de privilèges protocolaires d’État. Pour survivre au Cameroun, il faut plier devant le RDPC. Ce n’est pas la démocratie — c’est un système de type communiste où le gouvernement et le parti sont indissociables.
La Franchise Coloniale Française
Par-dessus tout, le RDPC est une création de Paris, l’outil par lequel la France continue de dominer le Cameroun et l’Ambazonie. Chaque élection frauduleuse, chaque voix réduite au silence, chaque ressource volée remonte vers la métropole.
Le Moment Fru Ndi
La vérité éclata en 1992 lorsque Ni John Fru Ndi, un Ambazonien, battit Paul Biya. La France et le régime annulèrent les résultats, et François Mitterrand déclara lui-même : « Un Ambazonien ne sera jamais président de la République du Cameroun. » Le RDPC montrait alors sa mission réelle : s’assurer que les Ambazoniens restent à jamais exclus du pouvoir.
Verdict
Par définition, un parti politique organise les citoyens, concourt loyalement et respecte les règles démocratiques. Le RDPC ne fait rien de tout cela. C’est une société d’État, cultique dans sa pratique, communiste dans sa structure, coloniale dans son essence.
C’est pourquoi le mot d’ordre reste sans compromis : #PasDElectionsEnAmbazonie !
Timothy Enongene – Tombel, Kupe Muanenguba County, Zone Atlantique, République Fédérale d’Ambazonie
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