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We are the voice of the Cameroonian people and their fight for freedom and democracy at a time when the Yaoundé government is silencing dissent and suppressing democratic voices.
Les prophètes — Tumi, Verdzekov, Fonlon, Wirba, Yaouda, Kleda — qui défendirent la dignité et la justice.
Par The Independentist desk editoriale
PARTIE I — LES PROPHÈTES : Tumi, Verdzekov et les Voix de Conscience
Dans la longue nuit de dictature au Cameroun, deux prélats anglophones se sont levés comme des phares : le Cardinal Christian Tumi et l’Archevêque Paul Verdzekov.
Tous deux étaient fils de Nso, dans la division de Bui — une communauté qui, durant les années d’indépendance, s’était souvent rangée du côté du Dr. E.M.L. Endeley plutôt que de John Ngu Foncha. Pourtant, de cette terre sortirent certaines des voix de conscience les plus fortes.
Bien avant eux, le Professeur Bernard Fonlon avait déjà perçu le danger. Prêtre laïc en formation, devenu plus tard ministre et universitaire de renom, Fonlon avertit que l’expérience fédérale de 1961 était fragile. Sans respect mutuel, disait-il, elle se transformerait en domination. Ses écrits, comme The Task of Today, demeurent un témoignage de clairvoyance — une voix qui reliait foi, politique et savoir.
Des décennies plus tard, Joseph Wirba, député et également fils de Nso, s’inscrivit dans cette lignée prophétique. En décembre 2016, il secoua l’Assemblée nationale du Cameroun en dénonçant de front la marginalisation des anglophones. Ses paroles défiantes — « Quand l’injustice devient loi, la résistance devient un devoir » — firent écho au courage intellectuel de Fonlon, à la prophétie spirituelle de Tumi et au témoignage moral de Verdzekov.
Le Cardinal Tumi (1930–2021) commença son ministère à Yagoua, servit à Garoua avant de devenir Archevêque de Douala. Son moment décisif fut le Grand Dialogue National de 2019. Alors que le régime tentait d’exclure toute mention de l’indépendance, Tumi permit que cette option soit soumise au vote. 69 % choisirent l’indépendance. Ce résultat secoua Yaoundé. En le présentant devant Ngoh Ngoh Ferdinand et les officiels du régime, Tumi irrita l’État mais gagna la confiance du peuple.
L’Archevêque Paul Verdzekov (1931–2010), premier Archevêque de Bamenda, bâtit des institutions, promut la justice et incarna un témoignage moral discret mais ferme. Malheureusement, son esprit prophétique ne se transmit pas à son successeur, Mgr Andrew Nkea.
Leur héritage se retrouve aujourd’hui chez les prélats francophones occupant leurs anciens diocèses : Mgr Barthélemy Yaouda Hourgo de Yagoua et Mgr Samuel Kleda de Douala, tous deux voix courageuses face à la corruption et à l’injustice.
PARTIE II — LES COURTISANS : Entre Compromis et Collaboration
Tous les clercs n’ont pas choisi la prophétie. Certains sont devenus courtisans du régime.
Mgr Andrew Nkea de Libielem, aujourd’hui Archevêque de Bamenda, entreprit une mission secrète pour convaincre son ancien camarade de classe, le Dr. Samuel Ikome Sako, d’abandonner la cause de l’indépendance. L’échec révéla les limites de la diplomatie cléricale. Ses critiques y virent une stratégie de plus pour maintenir le système Biya de pouvoir absolu au profit du noyau Bulu-Beti, avec quelques postes symboliques pour les autres. Plus tard, il fut récompensé par un voyage gratuit au prétendu “Monologue du Canada.”
Mgr Michael Bibi de Bamessing-Ndop, transféré à Buea, a gagné la réputation de répéter les discours de Yaoundé. Ses critiques lui reprochent de condamner les Ambazoniens en résistance tout en restant silencieux face aux atrocités de l’État.
Rév. Samuel Fonki Samuel Forba, Modérateur de l’Église Presbytérienne, scandalisa ses fidèles à Bali : après un massacre commis par les soldats de la LRC, il accusa les habitants et les forces de restauration. Plus tard, un portrait de Paul Biya apparut à la porte de son bureau, symbole de loyauté au régime. Lui aussi participa au Monologue du Canada.
Fonki a un jour plastronné qu’il détruirait ses adversaires avec son stylo. Pourtant, depuis longtemps, il n’a rien écrit. Peut-être n’ose-t-il plus. Ou peut-être a-t-il découvert qu’il existe de meilleures plumes que la sienne. Car aujourd’hui, l’Ambazonie a une voix — non pas celle d’une chaire corrompue, mais celle du peuple.
Il faut reconnaître que les clercs vivent sous pression : menaces, surveillance, risque de révocation. Certains croient sincèrement que le compromis protège leurs institutions. Mais, de gré ou de force, leurs actions renforcent le statu quo et — volontairement ou non — entretiennent l’hégémonie française en Ambazonie.
PARTIE III — LE VERDICT DU PEUPLE : L’Indépendance au Grand Dialogue National
Au milieu de ces rôles contrastés, la voix décisive appartient au peuple.
Lorsque le Dr. Samuel Ikome Sako, Président de la République Fédérale d’Ambazonie (en exil), appela à une médiation internationale véritable, Yaoundé organisa le Grand Dialogue National comme façade. Mais à l’intérieur de la salle, l’imprévu se produisit.
Le simple sondage du Cardinal Tumi révéla la vérité : les Ambazoniens voulaient massivement l’indépendance. Ni fédéralisme, ni décentralisation, mais la souveraineté. Pour le régime, ce fut un désastre. Pour le peuple, une confirmation.
CONCLUSION — PROPHÉTIE, COURTISANS ET DESTIN
Aujourd’hui, l’Église au Cameroun se divise ainsi :
Les prophètes — Tumi, Verdzekov, Fonlon, Wirba, Yaouda, Kleda — qui défendirent la dignité et la justice.
Les courtisans — Nkea, Bibi, Fonki — qui choisirent le compromis ou la survie.
Et le peuple, dont le verdict au GDN fut sans équivoque : 69 % pour l’indépendance.
L’histoire retiendra. Les prophètes pour leur courage, les courtisans pour leurs compromis, et le peuple pour son exigence inébranlable de liberté.
Des collines de Nso à Douala, de Donga-Mantung à Yagoua, la flamme prophétique demeure vivante. Et malgré les divisions de l’Église, une vérité s’impose : le destin de l’Ambazonie est l’indépendance.
Les prophètes — Tumi, Verdzekov, Fonlon, Wirba, Yaouda, Kleda — qui défendirent la dignité et la justice.
Par The Independentist desk editoriale
PARTIE I — LES PROPHÈTES : Tumi, Verdzekov et les Voix de Conscience
Dans la longue nuit de dictature au Cameroun, deux prélats anglophones se sont levés comme des phares : le Cardinal Christian Tumi et l’Archevêque Paul Verdzekov.
Tous deux étaient fils de Nso, dans la division de Bui — une communauté qui, durant les années d’indépendance, s’était souvent rangée du côté du Dr. E.M.L. Endeley plutôt que de John Ngu Foncha. Pourtant, de cette terre sortirent certaines des voix de conscience les plus fortes.
Bien avant eux, le Professeur Bernard Fonlon avait déjà perçu le danger. Prêtre laïc en formation, devenu plus tard ministre et universitaire de renom, Fonlon avertit que l’expérience fédérale de 1961 était fragile. Sans respect mutuel, disait-il, elle se transformerait en domination. Ses écrits, comme The Task of Today, demeurent un témoignage de clairvoyance — une voix qui reliait foi, politique et savoir.
Des décennies plus tard, Joseph Wirba, député et également fils de Nso, s’inscrivit dans cette lignée prophétique. En décembre 2016, il secoua l’Assemblée nationale du Cameroun en dénonçant de front la marginalisation des anglophones. Ses paroles défiantes — « Quand l’injustice devient loi, la résistance devient un devoir » — firent écho au courage intellectuel de Fonlon, à la prophétie spirituelle de Tumi et au témoignage moral de Verdzekov.
Le Cardinal Tumi (1930–2021) commença son ministère à Yagoua, servit à Garoua avant de devenir Archevêque de Douala. Son moment décisif fut le Grand Dialogue National de 2019. Alors que le régime tentait d’exclure toute mention de l’indépendance, Tumi permit que cette option soit soumise au vote. 69 % choisirent l’indépendance. Ce résultat secoua Yaoundé. En le présentant devant Ngoh Ngoh Ferdinand et les officiels du régime, Tumi irrita l’État mais gagna la confiance du peuple.
L’Archevêque Paul Verdzekov (1931–2010), premier Archevêque de Bamenda, bâtit des institutions, promut la justice et incarna un témoignage moral discret mais ferme. Malheureusement, son esprit prophétique ne se transmit pas à son successeur, Mgr Andrew Nkea.
Leur héritage se retrouve aujourd’hui chez les prélats francophones occupant leurs anciens diocèses : Mgr Barthélemy Yaouda Hourgo de Yagoua et Mgr Samuel Kleda de Douala, tous deux voix courageuses face à la corruption et à l’injustice.
PARTIE II — LES COURTISANS : Entre Compromis et Collaboration
Tous les clercs n’ont pas choisi la prophétie. Certains sont devenus courtisans du régime.
Mgr Andrew Nkea de Libielem, aujourd’hui Archevêque de Bamenda, entreprit une mission secrète pour convaincre son ancien camarade de classe, le Dr. Samuel Ikome Sako, d’abandonner la cause de l’indépendance. L’échec révéla les limites de la diplomatie cléricale. Ses critiques y virent une stratégie de plus pour maintenir le système Biya de pouvoir absolu au profit du noyau Bulu-Beti, avec quelques postes symboliques pour les autres. Plus tard, il fut récompensé par un voyage gratuit au prétendu “Monologue du Canada.”
Mgr Michael Bibi de Bamessing-Ndop, transféré à Buea, a gagné la réputation de répéter les discours de Yaoundé. Ses critiques lui reprochent de condamner les Ambazoniens en résistance tout en restant silencieux face aux atrocités de l’État.
Rév. Samuel Fonki Samuel Forba, Modérateur de l’Église Presbytérienne, scandalisa ses fidèles à Bali : après un massacre commis par les soldats de la LRC, il accusa les habitants et les forces de restauration. Plus tard, un portrait de Paul Biya apparut à la porte de son bureau, symbole de loyauté au régime. Lui aussi participa au Monologue du Canada.
Fonki a un jour plastronné qu’il détruirait ses adversaires avec son stylo. Pourtant, depuis longtemps, il n’a rien écrit. Peut-être n’ose-t-il plus. Ou peut-être a-t-il découvert qu’il existe de meilleures plumes que la sienne. Car aujourd’hui, l’Ambazonie a une voix — non pas celle d’une chaire corrompue, mais celle du peuple.
Il faut reconnaître que les clercs vivent sous pression : menaces, surveillance, risque de révocation. Certains croient sincèrement que le compromis protège leurs institutions. Mais, de gré ou de force, leurs actions renforcent le statu quo et — volontairement ou non — entretiennent l’hégémonie française en Ambazonie.
PARTIE III — LE VERDICT DU PEUPLE : L’Indépendance au Grand Dialogue National
Au milieu de ces rôles contrastés, la voix décisive appartient au peuple.
Lorsque le Dr. Samuel Ikome Sako, Président de la République Fédérale d’Ambazonie (en exil), appela à une médiation internationale véritable, Yaoundé organisa le Grand Dialogue National comme façade. Mais à l’intérieur de la salle, l’imprévu se produisit.
Le simple sondage du Cardinal Tumi révéla la vérité : les Ambazoniens voulaient massivement l’indépendance. Ni fédéralisme, ni décentralisation, mais la souveraineté. Pour le régime, ce fut un désastre. Pour le peuple, une confirmation.
CONCLUSION — PROPHÉTIE, COURTISANS ET DESTIN
Aujourd’hui, l’Église au Cameroun se divise ainsi :
Les prophètes — Tumi, Verdzekov, Fonlon, Wirba, Yaouda, Kleda — qui défendirent la dignité et la justice.
Les courtisans — Nkea, Bibi, Fonki — qui choisirent le compromis ou la survie.
Et le peuple, dont le verdict au GDN fut sans équivoque : 69 % pour l’indépendance.
L’histoire retiendra. Les prophètes pour leur courage, les courtisans pour leurs compromis, et le peuple pour son exigence inébranlable de liberté.
Des collines de Nso à Douala, de Donga-Mantung à Yagoua, la flamme prophétique demeure vivante. Et malgré les divisions de l’Église, une vérité s’impose : le destin de l’Ambazonie est l’indépendance.
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