Des lois Ambazonien, des entreprises et ressources,ont été confisquées par La République du Cameroun (LRC).
Par la Rédaction Politique de The Independentist
Depuis plus de 60 ans, le peuple du Cameroun méridional (Ambazonie) vit sous un système qui ne lui appartient pas. Nos lois, nos entreprises et nos ressources ont été confisquées par La République du Cameroun (LRC). Aujourd’hui, la vérité est claire : l’Ambazonie et le Cameroun sont deux nations différentes, construites sur deux systèmes différents. Nous ne pouvons pas survivre dans le leur.
- Nos Lois N’ont Jamais Été les Leurs
Lorsque des entreprises comme Cameroon Bank, CDC, Powercam, la Loterie Nationale et le PMO ont été créées, elles ont été constituées sous l’Ordonnance des Sociétés du Cameroun Occidental, adoptée par notre propre Parlement à Buéa.
Ces lois n’ont jamais été modifiées.
Le Parlement de Yaoundé n’a jamais eu le pouvoir de les modifier.
Lorsque la LRC a pris le contrôle de ces entreprises, c’était du vol pur et simple.
Notre fondation juridique repose sur le système de common law et la démocratie parlementaire. Le Cameroun fonctionne sous le système de droit civil français, où la parole du président prime sur tout. Ces deux systèmes ne peuvent coexister.
- Nos Ressources Nous Appartiennent
Selon la Résolution 1608 de l’ONU (1961) et les termes du plébiscite, les ressources de l’Ambazonie appartiennent au peuple du Cameroun méridional.
Mais depuis des décennies, la LRC pille notre pétrole, notre bois, notre cacao et nos plantations du CDC, laissant nos villes pauvres et militarisées. Ce n’est pas un partenariat. C’est de l’exploitation.
- Nos Institutions Ont Été Détruites
L’Ambazonie avait bâti ses propres institutions solides après l’indépendance. Mais l’une après l’autre, elles ont été délibérément ciblées et démantelées.
La Compagnie Nangah n’a pas été détruite par hasard ou par mauvaise gestion. C’était un plan orchestré pour effacer la puissance économique ambazonienne.
Même la Cour Suprême de la LRC s’est lavée les mains, refusant de défendre la justice lorsque nos entreprises ont été spoliées.
C’était une guerre économique — pas du développement.
- Deux Cultures Politiques Opposées
Ambazonie : un système parlementaire et démocratique, où les lois étaient débattues ouvertement et le multipartisme existait.
Cameroun : une dictature depuis plus de 40 ans sous Paul Biya, où les élections sont du théâtre et l’opposition est muselée.
Voici le danger : la philosophie politique directrice du Cameroun, le « Libéralisme Communautaire », n’est pas libérale du tout. Elle vise à fondre les citoyens dans un corps unique contrôlé par l’État. Les libertés individuelles disparaissent dans la loyauté forcée au régime.
Les élections sont strictement contrôlées, avec des résultats décidés bien avant le vote.
Les partis politiques existent mais sont impuissants face à la machine RDPC.
Les cours constitutionnelles ne sont plus neutres — elles servent uniquement à légaliser des scrutins truqués.
Ce n’est pas de la démocratie. C’est l’esclavage sous le masque des élections.
- Pourquoi Nous Devons Partir
Rester en union avec la LRC signifie :
Accepter que nos ressources continuent d’être volées.
Accepter que nos entreprises et institutions soient détruites.
Accepter la dictature comme mode de vie.
Accepter un système électoral où le vote ne compte pas et où les tribunaux sont contrôlés.
Partir signifie :
Rétablir la justice.
Reconstruire nos propres institutions.
Nous gouverner selon nos propres lois et valeurs.
Protéger une véritable démocratie où les tribunaux défendent le peuple, et non le régime.
La Parole du Dr. Sako
Comme l’a déclaré le Président Dr. Samuel Ikome Sako :
« L’Ambazonie ne se bat pas pour être libre de rien. Nous étions libres avant, et nos institutions étaient souveraines. Ce que le Cameroun a fait, c’est du vol — le vol de nos entreprises, le vol de nos ressources, et le vol de notre avenir. Notre mission est de reprendre ce qui a été volé, de restaurer ce qui a été détruit, et de bâtir une nation où la justice, la démocratie et la prospérité appartiennent à notre peuple. »
Mot de la Fin
L’Ambazonie n’est pas le Cameroun. Nous ne l’avons jamais été. Nous sommes un peuple avec nos propres lois, nos propres ressources et notre propre vision.
Les 60 dernières années ont prouvé une seule chose : si nous restons au Cameroun, nous acceptons les chaînes comme héritage.
Aujourd’hui, le choix est clair — la liberté ou l’esclavage, l’Ambazonie ou la destruction.
Nous devons choisir la liberté. Nous devons choisir l’Ambazonie.
La Rédaction Politique de The Independentist
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