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2025 — L’année où les masques tombent
Par The Independentist
Ambazonie, ouvre les yeux. La chasse aux sorcières qui avait ravagé nos villes et villages pendant le soulèvement de l’UPC s’annonce de retour — cette fois, non pas à la lumière des bougies, mais sous le regard perçant des réseaux sociaux et de l’opinion mondiale.
La République du Cameroun, un État qui n’a jamais élu démocratiquement un seul président depuis 1960, est aujourd’hui prise dans un ouragan politique de sa propre fabrication. Avec plus de 70 partis politiques enregistrés, mais sans aucun véritable pouvoir, et un président invisible depuis des semaines, les élections prévues pour 2025 ressemblent moins à un exercice démocratique qu’à une bombe à retardement.
Même les analystes politiques les plus prudents commencent à murmurer ce que les Ambazoniens savent déjà : Ces élections pourraient ne jamais avoir lieu. Pourquoi ? Parce que Paul Biya, le vieillard de 92 ans, est incapable sur le plan physique et mental. Son oligarchie Bulu-Beti le sait. La France le sait. Et les rues de Yaoundé et de Douala le savent aussi. Mais voici le dilemme : aucun successeur en dehors de leur cercle ethnique ne sera accepté par le noyau dur du régime. C’est la loi non écrite du culte Essingan.
Alors, que se passera-t-il lorsque cette mascarade s’effondrera ?
Du sang. Le chaos. Des déplacements massifs. Et comme dans les années 1950 et 60, les victimes du régime — ceux qu’il a réduits au silence, exploités et abandonnés — regarderont vers l’ouest. Encore une fois, ils essaieront de fuir vers l’Ambazonie, non plus par centaines ou milliers, mais par millions, pour échapper à la maison de cartes qu’ils ont eux-mêmes contribué à bâtir.
Mais cette fois, ils ne seront pas accueillis.
Soyons clairs : l’Ambazonie n’est pas un camp de réfugiés. Ce n’est pas votre plan B. Ce n’est pas votre sanctuaire après avoir défendu pendant des décennies le régime qui a massacré les Ambazoniens et les Francophones ordinaires.
Que vous parliez anglais, français ou espagnol — peu importe. Nous n’ouvrirons pas nos portes à ceux qui nous ont regardés brûler en silence, qui nous ont traités de terroristes alors que nous demandions simplement justice, et qui mangeaient à la table du dictateur pendant que nos enfants mouraient dans les buissons.
Vous camperez à Ebolowa. Vous camperez à Bertoua. Vous camperez à Bafoussam. Et vous observerez l’effondrement depuis votre côté du Mungo.
Ce sera la fin du Libéralisme Communautaire — ce poison idéologique inventé par Biya pour masquer l’oppression sous une fausse démocratie. Ce sera l’effondrement de son rêve insensé d’un règne de « 1000 ans », comme celui que le culte Essingan se croyait destiné à imposer. Et tout comme le Reich millénaire de Hitler s’est écroulé dans le sang, l’histoire se répétera à Yaoundé — avec feu, trahison et douleur.
Et qu’on se le dise : la stratégie française a échoué. La convention rosicrucienne de Yaoundé, organisée méticuleusement par les marionnettistes spirituels de Paris, n’a rien produit. Aucun miracle. Aucune unité. Aucun réveil. Le champion de la division — Paul Biya — est désormais sur les cordes, étourdi, désorienté, et au bord de la chute. Et le coup qui l’a frappé ? Il n’était pas politique. Il était spirituel. Un coup fatal porté par les ancêtres spirituels de l’Ambazonie — ceux dont le sang crie depuis la terre, dont les esprits hantent nos montagnes et nos forêts.
Mais cette fois, l’Ambazonie doit rester en dehors du chaos. Qu’ils se battent entre eux, avec leurs ministres anglophones, sénateurs, parlementaires et délégués ministériels — ces collaborateurs sans honte qui ont troqué leur conscience contre des titres et des miettes. Qu’on le sache : ces traîtres sont à jamais bannis du sol ambazonien.
L’Ambazonie a trop souffert. Nous avons enterré assez de fils et de filles. Nous avons hébergé trop d’échecs politiques. Nous construisons une nation nouvelle — et cette fois, nous sommes prêts.
Comme l’a récemment déclaré le président Dr Samuel Ikome Sako :
« L’Ambazonie sera la terre des Ambazoniens. Nous ne laisserons pas l’histoire se répéter sous notre surveillance. Ceux qui ont prêché l’unité pour mieux nous trahir ne reviendront plus jamais infiltrer nos rêves. Nous sommes éveillés. Que chaque Ambazonien se tienne en alerte — non pas avec haine, mais avec sagesse et détermination. »
Ce n’est pas une simple alerte. C’est un appel à la vigilance.
L’orage approche. Mais cette fois, nous ne dormons plus.
Ambazonie, sois prête. Sois vigilante. Sois résolue.
The Independentist
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