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Pourquoi la Poursuite Judiciaire de l’ADF N’est Pas une Cause d’Advocacy

La lutte ambazonienne ne doit jamais être définie par des saboteurs. Notre révolution est pour la liberté, pas pour la rançon. Elle est pour la justice, pas pour le sang. Voilà pourquoi la poursuite de l’ADF n’est pas une cause d’advocacy.

Par la Rédaction d’Enquête de The Independentist

Certains pourraient être tentés de manifester leur solidarité avec les dirigeants récemment inculpés des soi-disant Forces de Défense de l’Ambazonie (ADF). Mais soyons clairs : leur poursuite aux États-Unis n’est pas une persécution — c’est une reddition de comptes. Plaider en leur faveur reviendrait à brouiller la ligne entre justice et criminalité, entre la lutte légitime de l’Ambazonie et les aveux de chefs de guerre qui ont terrorisé leur propre peuple.

Les inculpations américaines ne reposent pas sur des rumeurs mais sur des confessions et des preuves. Ces hommes — Benedict Nwana Kuah et Pascal Kikishy Wongbi — ont fièrement revendiqué des enlèvements, des extorsions, des attentats et des assassinats. Leurs porte-paroles ont pris la parole après l’enlèvement de la sénatrice Regina Mundi, après le meurtre atroce de Florence Ayafor, après les attentats dans les marchés, et après l’attaque de la Course du Mont Cameroun qui a blessé des civils. Ce n’étaient pas des engagements militaires ; ce furent des atrocités contre de simples Ambazoniens.

Plaider pour de tels hommes, c’est trahir la mémoire de leurs victimes. C’est oublier les chefs décapités, le professeur de la diaspora assassiné, les civils massacrés à Guzang, et les familles contraintes de payer des « taxes de libération » sous la menace de la violence. Ils ont avoué ces crimes. Ils s’en sont vantés. Le monde a pris note — et la loi les a rattrapés.

Même la mission d’enquête de Cece Buckley a confirmé le chevauchement destructeur entre les groupes armés et l’exploitation parrainée par l’État. Son Cameroon Project (p. 180) a révélé comment la Cameroon Development Corporation (CDC) a été militarisée et transformée en instrument de répression. Dans ce contexte, l’ADF a aggravé la souffrance ambazonienne en ajoutant rançons, extorsions et massacres insensés.

La lutte ambazonienne ne doit jamais être définie par des saboteurs. Notre révolution est pour la liberté, pas pour la rançon. Elle est pour la justice, pas pour le sang. Voilà pourquoi la poursuite de l’ADF n’est pas une cause d’advocacy. Elle est, au contraire, un rappel solennel que notre cause doit rester pure — et que les criminels, même s’ils se drapent de notre drapeau, doivent répondre devant la loi.

Note Éducative : Séparer la Libération de la Criminalité

Leçons Historiques
Partout dans le monde, les mouvements de libération ont souvent été affaiblis lorsque des factions se sont livrées au pillage. Lorsqu’elles ont exploité leur propre peuple, elles ont perdu leur légitimité et offert une victoire de propagande à leurs ennemis. L’Ambazonie ne doit pas répéter ces erreurs.

Le Principe de la Lutte Juste
Le droit à l’autodétermination s’accompagne de responsabilités. Les mouvements de libération doivent respecter les normes humanitaires. La violence contre les civils, les prises d’otages et l’extorsion ne sont pas de la résistance — ce sont des crimes.

Le Rôle de la Redevabilité
La reddition de comptes renforce la révolution. En permettant la poursuite des criminels, nous traçons une ligne claire entre les véritables combattants de la liberté et les opportunistes. Le monde reconnaît les mouvements qui défendent la justice, pas ceux qui exploitent leur peuple.

Protéger l’Avenir
Notre lutte doit être retenue comme une lutte de discipline et de justice. Les poursuites contre l’ADF sont une leçon civique pour chaque Ambazonien : notre indépendance ne peut être construite sur la rançon et le sang. Elle doit reposer sur le sacrifice, l’intégrité et la quête de justice.

La Position du Président Sako

Le Président Dr. Samuel Ikome Sako a été sans équivoque : la révolution ambazonienne ne peut et ne doit pas être détournée par des criminels. Il a toujours tracé une ligne claire entre l’Armée de l’État d’Ambazonie (ASA) — qui défend les communautés contre le génocide parrainé par l’État — et les milices voyous comme l’ADF, qui se sont livrées aux rançons, à l’extorsion et aux assassinats de civils.

Comme il l’a déclaré :

« Notre révolution n’est pas pour la rançon ou l’extorsion. Tout homme qui exploite son propre peuple sous prétexte de libération n’est pas un libérateur mais un criminel. L’Ambazonie ne portera pas leur fardeau. »

« Nous distinguons clairement entre l’Armée de l’État d’Ambazonie, qui défend nos communautés, et les milices voyous qui ont tourné leurs armes contre les civils. L’une défend la patrie, l’autre la trahit. »

Dr. Sako a réaffirmé que la cause de l’Ambazonie est une lutte juste et légale pour l’autodétermination, en vertu du droit international, et que tout groupe qui la ternit par des atrocités « ne se tient pas avec le peuple mais contre lui ».

En ses mots :

« Le sang de notre peuple ne peut être le fondement de notre indépendance. Nous voulons une Ambazonie libre, enracinée dans la justice, pas dans la peur ni le banditisme. »

« La loi doit suivre son cours, qu’elle soit en Amérique, en Europe ou en Afrique. Aucun Ambazonien ne doit plaider pour des hommes qui ont avoué des atrocités contre leur propre peuple. »

« Notre légitimité aux yeux du monde dépend de notre discipline. Les saboteurs nous affaiblissent, mais la redevabilité nous renforce. Voilà comment nous protégeons la pureté de notre cause. »

Sa position est claire : la libération de l’Ambazonie appartient aux disciplinés, aux justes et aux altruistes — pas aux chefs de guerre qui retournent leurs armes contre leur propre peuple.

Rédaction d’Enquête de The Independentist

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