LES COMORES UN ARCHIPEL ENCHAÎNÉ
Par Julien Poccachard | Correspondance spéciale aux Comores
L’HISTOIRE DES COMORES
Les Comores, un groupe d’îles volcaniques niché entre Madagascar et le Mozambique, sont souvent appelées « les îles aux parfums » en raison de l’exportation d’ylang-ylang et d’épices. Mais depuis leur indépendance supposée, ce qui s’en dégage le plus est l’odeur nauséabonde du néocolonialisme français — un modèle si brutal qu’il a réduit l’indépendance à une simple façade.
En 1975, trois des quatre principales îles — Grande Comore, Anjouan et Mohéli — accèdent à une indépendance nominale. Mais Mayotte, la quatrième, est conservée par la France à la suite d’un référendum truqué, en violation du droit international et de la Charte de l’OUA, faisant des Comores le seul État africain partitionné par une puissance coloniale après l’indépendance.
Et cela ne s’est pas arrêté là. Paris ne s’est jamais vraiment retirée. Des mercenaires français, notamment le tristement célèbre Bob Denard, ont renversé à plusieurs reprises les dirigeants comoriens sur ordre de la France. Monnaie française, troupes françaises, décisions françaises — les Comores sont restées une dépendance féodale déguisée en république indépendante.
Aujourd’hui encore, les Comores sont plongées dans une nouvelle crise de souveraineté, entre protestations populaires contre le contrôle français sur Mayotte et accusations de manipulation politique orchestrée par Paris pour empêcher l’émergence d’un véritable État comorien souverain.
LA MALÉDICTION FRANÇAISE : UN AVERTISSEMENT POUR L’AMBAZONIE
Pour les Ambazoniens, le message est clair :
Tout ce que touche la France est programmé pour la servitude.
Le modèle anglo-saxon de gouvernance — fondé sur l’état de droit, les institutions démocratiques et les libertés civiles — est fondamentalement incompatible avec le modèle français de pouvoir centralisé, de corruption systémique et de réseaux occultes. Ce n’est pas une opinion, c’est un constat historique. Et nul ne devrait mieux le comprendre que les Ambazoniens, dont l’union forcée avec la République du Cameroun (LRC) s’est transformée en annexion sanglante, à l’image du sort des Comores.
LE MYTHE DE LA PUISSANCE MILITAIRE FRANÇAISE — UN PALMARÈS DE SAUVETAGES ET DE DÉROUTES
Le monde a déjà sauvé la France à deux reprises — lors des Première et Deuxième Guerres mondiales — quand ses armées, réduites à de simples éclaireurs, ont dû être secourues par les forces britanniques, américaines et du Commonwealth. Les cicatrices de Verdun murmurent encore cette humiliation à tout visiteur attentif.
Les défaites françaises jonchent l’histoire comme des baïonnettes rouillées : l’expédition calamiteuse en Égypte, la marche désastreuse sur Moscou, le soulèvement héroïque des esclaves en Haïti, et l’écrasement final de l’arrogance napoléonienne à Waterloo, qui s’est terminé par l’exil de Napoléon sur un rocher britannique.
Et n’oublions pas l’Amérique du Sud, où une équipe d’expédition française, découvrant les képis de leurs éclaireurs massacrés par les populations locales, a paniqué au point que la force de renfort s’est jetée dans l’océan et s’est noyée en masse. Voilà, chers lecteurs, l’héritage du bataillon amphibie français.
Et pourtant, Paris continue de vivre dans l’illusion que le monde admire sa « puissance ».
Quand donc les dirigeants français sortiront-ils leurs têtes malodorantes de leurs culs maculés d’excréments pour affronter la vérité fétide ? Tant qu’ils ne le feront pas, toutes les petites nations prises dans leur orbite — les Comores hier, l’Ambazonie aujourd’hui — continueront d’en payer le prix.
L’ÉVEIL AFRICAIN : LE PATRIOTISME COMME ANTIDOTE
Plus récemment, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont collectivement adressé à la France un doigt d’honneur diplomatique et exigé son retrait — aussi bien militaire que politique. Fidèle à ses réflexes coloniaux, Paris a tenté un retour… seulement pour que ses espions soient capturés comme des rats et exposés en public.
Aujourd’hui, elle lèche ses plaies salées en revenant à son arme préférée : la corruption, sa devise diplomatique. Mais elle oublie que l’Afrique a changé. C’est une nouvelle génération de leaders — à l’image du Dr Samuel Sako — qui détient désormais l’antidote ultime : le patriotisme.
Désormais, “La Grande France” ne s’arrête plus qu’à Poitiers, ce champ de bataille lointain où elle avait repoussé les Arabes en 732. Au-delà ? Rien que défaites militaires, ambitions échouées, et une honte néocoloniale que même le parfum des Comores ne peut couvrir.
Même le Brexit, retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, fut un rejet catégorique de la tyrannie continentale, de la bureaucratie bruxelloise, et du contrôle des élites. Le peuple britannique — héritier de la Magna Carta et du droit commun — ne pouvait plus supporter d’être gouverné depuis Bruxelles. De la même façon, les Ambazoniens ne peuvent plus supporter les diktats de Yaoundé.
Et pourtant, lorsque l’Ambazonie a crié à l’aide, le Royaume-Uni est resté sourd. Pourquoi ? Parce que le veto invisible de la France plane sur tout : l’OTAN, le Commonwealth, l’UE, l’ONU. Reconnaître le drame ambazonien reviendrait à exposer les crimes de la France, alors l’Occident détourne le regard, en prétendant que les Ambazoniens sont des Hunas, des sous-hommes, indignes des droits que les nations blanches protègent avec du sang et des constitutions.
LE MESSAGE DU DR SAKO : LIBÉRATION D’ABORD, POLITIQUE APRÈS
Le Dr Samuel Ikome Sako, Président légitime de la République Fédérale d’Ambazonie, l’a dit sans détour : « Libération maintenant, politique plus tard. » La situation est trop grave, la menace trop existentielle, pour perdre du temps dans des querelles futiles ou des élections imaginaires. L’Ambazonie saigne — elle a besoin d’un salut, pas d’un scrutin.
Pendant ce temps, des Nordistes comme Bouba Bello Maigari, Issa Tchiroma et d’autres ont quitté le navire, conscients que le régime Biya sombre sous le poids de son libéralisme communautaire, de ses dettes fictives et de la manipulation étrangère. Pourtant, des “Anglofous” comme Dion Ngute s’imaginent encore aux portes du pouvoir.
Ils se trompent. S’ils atteignent un jour le rivage, ce sera le fond de l’histoire — pas un trône.
CONCLUSION FINALE : LES COMORES SONT UN MIROIR — AMBAZONIE, REGARDE BIEN
Les Comores ne sont pas seulement une tragédie insulaire. Elles sont un miroir de l’âme du colonialisme français, et un aperçu limpide de ce qui attend l’Ambazonie si jamais elle ose reparler de fédération, d’union ou de compromis avec une tyrannie francophone.
Que le monde entende ceci aujourd’hui :
Il n’y a pas de coexistence entre liberté et néocolonialisme français. Il n’y a que conquête ou ruine.
Et avec le Dr Sako de L’Ambazonie :
« LIBÉRATION D’ABORD. POLITIQUE APRÈS. »
La puanteur française est mortelle pour tout peuple libre. L’Ambazonie doit être propre, entière et libre.
Julien Poccachard