Les architectes divins du rêve ambazonien. Le gouvernement de la République Fédérale d’Ambazonie (en exil) sous la direction du Dr Samuel Ikome Sako.
Par la Rédaction de The Independentist
Alors que la République du Cameroun (LRC) se prépare à des élections présidentielles très contestées le 12 octobre 2025, une transformation plus discrète mais bien plus déterminante est en cours : la réémergence de l’Ambazonie — non plus comme une insurrection fragmentée, mais comme un gouvernement en exil bénéficiant d’une reconnaissance internationale croissante.
Au cœur de cette évolution se trouve le Dr Samuel Ikome Sako, Président du Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun méridional, Ambazonie, dont la diplomatie méthodique et la discipline institutionnelle ont recentré la cause ambazonienne, la faisant passer du désordre factionnel à la construction cohérente d’un État et à un engagement multilatéral stratégique.
De la division à l’unité institutionnelle
Les premières années du mouvement indépendantiste ambazonien ont été marquées par des conflits internes, des cultes de la personnalité et une communication désorganisée. Des figures telles que Chris Anu, Marianta Njomia ou encore le détenu Sisiku Julius Ayuk Tabe incarnaient davantage une autorité éclatée qu’un leadership unifié. Pire encore, Cho Ayaba — aujourd’hui incarcéré en Norvège pour des accusations liées à un visa et au terrorisme — était de plus en plus perçu par les observateurs diplomatiques comme un agent perturbateur, souvent associé aux services de renseignement français et à une rhétorique hostile au dialogue.
En revanche, le gouvernement dirigé par le Dr Sako a mis en place des institutions fonctionnelles, convoqué une Assemblée restaurée et instauré un Trésor unifié avec une surveillance transparente — une rupture nette avec les errements financiers du passé. Par la diplomatie, et non par les slogans, Sako a redéfini la légitimité ambazonienne.
Alignement avec la Convention de Montevideo : une lutte de restauration fondée en droit
Fait essentiel, le Président Sako a aligné la lutte de restauration du Cameroun méridional, Ambazonie sur les principes énoncés dans la Convention de Montevideo sur les droits et devoirs des États (1933) — souvent mal comprise, mais fondamentale en droit international. Cette convention définit les critères d’un État comme étant : une population permanente, un territoire défini, un gouvernement, et la capacité d’entrer en relations avec d’autres États.
L’Ambazonie, dans sa configuration héritée de l’administration britannique, satisfait à ces critères :
Une population stable et distincte, avec ses propres langues, institutions juridiques et identité culturelle ;
Des frontières définies, héritées du partage colonial anglo-français et confirmées par les résolutions de décolonisation des Nations Unies ;
Un gouvernement restauré, doté de structures exécutives, législatives, de défense, et d’un corps diplomatique actif ;
Une capacité démontrée à interagir avec les organes internationaux, notamment par des communications officielles à l’ONU, l’Union africaine, la CEDEAO et les États-Unis.
En fondant ses efforts sur des précédents juridiques, Sako transforme une revendication historique en un acte de restauration conforme au droit international.
Diplomatie de présence : un nouveau profil international
L’un des accomplissements les plus notables du Dr Sako est d’avoir transformé la perception internationale de la question ambazonienne. Grâce à des soumissions officielles à l’ONU, à des interventions devant le Congrès américain et à une défense continue auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun méridional, Ambazonie s’exprime aujourd’hui dans le langage des États souverains, et non des groupes marginaux.
Le partenariat stratégique avec l’ambassadeur Tibor Nagy, ancien secrétaire d’État adjoint américain aux affaires africaines, marque un tournant décisif. Nagy a averti à plusieurs reprises la LRC au sujet des atrocités commises en Ambazonie, déclarant publiquement que « le Cameroun est assis sur un volcan d’injustice ». Sa voix a été amplifiée par des universitaires américains et britanniques, des ONG de défense des droits humains et des réseaux de la diaspora africaine — formant un rempart moral que Yaoundé ne peut plus ignorer.
Ces avancées diplomatiques ne sont pas accidentelles : elles résultent d’une stratégie étatique rigoureuse menée sous la direction de Sako.
Communication stratégique : l’ascension du pouvoir médiatique ambazonien
Le lancement et la consolidation de ABC Networks 24, la voix officielle du peuple ambazonien, ont joué un rôle crucial dans la neutralisation de la désinformation et des opérations de contre-espionnage. Là où les interventions théâtrales de Chris Anu semaient la confusion, ABC Networks 24 diffuse désormais des rapports vérifiés, coordonne la documentation pour les tribunaux internationaux et publie des communiqués juridiques formels.
Cette transition — d’un activisme chaotique à une diplomatie médiatique institutionnelle — a redéfini le récit : ce ne sont plus des rebelles, mais les véritables dépositaires d’un État occupé.
Narratif sécuritaire : de « terroristes » à défenseurs de la patrie
La situation sécuritaire reste tendue, notamment dans les départements de Bui, Lebialem et Meme. Toutefois, sous la direction du Dr Sako, les efforts de défense communautaire ont été réorganisés, et des codes de conduite locaux ont été mis en place. Cela inclut l’Armée d’État ambazonienne, dirigée par le Général Hardknock, qui opère désormais en coordination avec les autorités civiles affiliées au Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun méridional, Ambazonie.
Bien que certains acteurs non alignés subsistent, leur influence s’est considérablement affaiblie. Plusieurs anciens combattants se sont rendus ou ont rejoint des programmes de réinsertion au Nigeria. Le terrain passe progressivement du désordre à l’ordre.
Ce que cela signifie pour la LRC et les élections d’octobre
L’État profond camerounais — toujours dominé par l’oligarchie Bulu-Beti — espérait exploiter les divisions internes de l’Ambazonie. Mais avec l’éviction de Cho Ayaba, l’unité de la diaspora et la crédibilité croissante de Sako, cette stratégie s’est retournée contre Yaoundé. Aujourd’hui, le régime Biya fait face à une triple menace :
La perte de la protection internationale, avec une pression croissante du Congrès américain, des institutions européennes et des Nations Unies ;
Une opposition ambazonienne consolidée et structurée, en conformité avec les normes internationales ;
L’effondrement de la crédibilité diplomatique française, de plus en plus perçue comme complice du silence sur un génocide.
La voie à suivre : de la reconnaissance à la restauration
Le chemin vers la reconnaissance internationale reste difficile, mais l’Ambazonie n’errera plus dans le désert. L’élan créé par le Gouvernement de la République Fédérale du Cameroun méridional, Ambazonie montre que la souveraineté ne se proclame pas simplement : elle se construit par la discipline, la diplomatie et la documentation.
L’Ambazonie n’est plus perçue avec pitié, mais avec respect — un respect gagné par une gouvernance légale et une vision stratégique.
À mesure que l’année 2025 avance, la question n’est plus de savoir si l’Ambazonie existe, mais combien de temps encore le monde refusera de reconnaître son droit à l’autodétermination.
Auteur : La Rédaction de The Independentist