Ferdinand Ngoh Ngoh, incarne simplement la continuité de l’oppression, avec un nouveau visage et une rancune encore plus profonde envers les Anglophones.
Par la Rédaction – The Independentist
Alors que le monde continue de pointer du doigt le président Paul Biya, une figure plus dangereuse agit discrètement dans l’ombre — Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire général à la Présidence. Bien qu’il n’ait jamais été élu, il détient aujourd’hui plus de pouvoir que la majorité des ministres et des généraux au Cameroun.
Depuis des années, Ngoh Ngoh agit comme un président de l’ombre. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il utilise le conflit dans les régions anglophones pour se positionner comme successeur de Biya — par la manipulation, le tribalisme et un mépris total pour les souffrances de millions de citoyens.
Message du Dr Samuel Ikome Sako
Président de la République Fédérale d’Ambazonie (Gouvernement intérimaire en exil)
« La révolution ambazonienne a mis à nu le vrai visage du régime de Yaoundé. Tandis que le monde ne voit que Paul Biya, nous qui sommes au cœur de cette résistance savons que Ferdinand Ngoh Ngoh est l’un des principaux acteurs qui prolongent l’agonie de notre peuple.
Nous devons rester vigilants. Yaoundé a trahi toutes les initiatives de paix — des pourparlers suisses aux médiations secrètes. Au lieu du dialogue, ils ont choisi la destruction. Au lieu de la réconciliation, ils ont opté pour la répression.
J’appelle tous les Ambazoniens à ne pas se focaliser uniquement sur les ennemis visibles, mais à démasquer aussi ceux qui se cachent derrière les rideaux en se faisant passer pour de simples administrateurs tout en semant la guerre.
Notre lutte est celle de la justice, pas de la vengeance — mais la vérité doit être dite, et l’histoire doit désigner les vrais responsables. »
Les Trahisons de Biya : Un Schéma de Tromperie
N’oublions pas les nombreuses trahisons du président Paul Biya et de ses complices au cours de cette révolution :
Le processus de médiation suisse a été volontairement saboté par le gouvernement de Biya, sur ordre présumé de Ferdinand Ngoh Ngoh lui-même.
Les promesses d’amnistie, faites dans des forums internationaux, n’ont jamais été respectées.
Tout en appelant à la paix, le régime a intensifié les attaques militaires, détruit des villages et armé des milices vigilantes fidèles à l’État.
De fausses plateformes de dialogue, comme le soi-disant « Grand Dialogue National » de 2019, ont été organisées comme des opérations de relations publiques sans aucune implication réelle des véritables représentants ambazoniens.
Ces trahisons ne sont pas de simples erreurs — elles sont le fruit de stratégies bien planifiées pour affaiblir l’Ambazonie, diviser notre leadership et présenter la crise comme un simple problème de “terrorisme” interne, au lieu d’une lutte légitime pour la décolonisation et la justice.
Le Rôle de Ngoh Ngoh dans l’État Profond
La montée en puissance de Ferdinand Ngoh Ngoh a été rendue possible par l’État profond de Yaoundé — un système construit sur le tribalisme, le clientélisme et la fidélité aux intérêts étrangers.
Il est :
Accusé d’avoir bloqué les efforts de médiation internationale.
Soupçonné d’avoir dirigé ou approuvé des opérations militaires en Ambazonie sous prétexte de préserver « l’unité nationale ».
Utilisant le sang des Anglophones comme monnaie politique, se présentant comme l’homme fort capable de succéder à Biya.
Ngoh Ngoh ne propose aucune vision nouvelle pour le Cameroun. Il incarne simplement la continuité de l’oppression, avec un nouveau visage et une rancune encore plus profonde envers les Anglophones.
À Notre Peuple : Ne Soyez Plus Jamais Trompés
Nous appelons tous les combattants de la liberté, toutes les communautés, et tous les observateurs internationaux :
Ne vous laissez pas distraire par le théâtre politique de Yaoundé.
Ne faites pas confiance aux accords de paix secrets proposés par ceux-là mêmes qui ont orchestré les massacres.
Ne restez pas silencieux lorsque de nouveaux visages s’élèvent sur le dos de nos morts.
Cette lutte ne vise pas seulement un homme, mais un système qui a produit des individus comme Ngoh Ngoh.
L’Ambazonie mérite des dirigeants qui servent le peuple — pas ceux qui règnent par la trahison et la peur.
Dernier Mot
Si Ferdinand Ngoh Ngoh devient le prochain dirigeant du Cameroun, ce ne sera ni par mérite ni par élection — mais par le sang des innocents, par le silence imposé, et par la manipulation du pouvoir.
Les Ambazoniens ne doivent pas permettre que l’histoire se répète.
Dénonçons le système. Résistons aux marionnettes. Défendons la vérité.
la Rédaction – The Independentist