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Editorial

Editorial : Le Poison Appelé « Compromis »

C’est de la complicité. L’ordre international s’est engraissé pendant des décennies des pots-de-vin de Biya et de la main coloniale de la France.

Paul Biya est une fois de plus en train de former son cabinet, cette fois avec la bénédiction des Nations Unies, le silence de la Grande-Bretagne, l’indulgence des missions étrangères et l’appétit des sociétés transnationales. Un chœur s’élèvera bientôt d’Etoudi – il s’appellera « Compromis ». Mais qu’Ambazonie comprenne bien : ce n’est pas la paix. C’est du poison. C’est l’arme finale conçue pour enterrer notre nation.

Biya n’a jamais compromis – pas une seule fois depuis le début de notre captivité sous la fausse fédération. Quand la République du Cameroun et la France ont quitté la réunion de l’ONU destinée à rédiger la structure fédérale, l’ONU et la Grande-Bretagne ont détourné le regard. Quand Yaoundé a imposé une constitution unilatérale, ils ont souri en silence. Quand les élections de 1992 ont été volées en plein jour, ils ont détourné les yeux et accueilli ensuite le Cameroun au sein du Commonwealth. Quand le soi-disant Grand Dialogue National a tourné le fédéralisme en dérision et sacré le Libéralisme Communautaire – une doctrine plus proche du Mein Kampf d’Hitler que de la démocratie – le monde a hoché la tête poliment.

Ce n’est pas de la négligence. C’est de la complicité. L’ordre international s’est engraissé pendant des décennies des pots-de-vin de Biya et de la main coloniale de la France.

Aujourd’hui, au sein même du régime, Issa Tchiroma – un nordiste qui s’est longtemps vendu à Yaoundé – cherche à reconditionner ce poison. N’ayant rien gagné de sa propre compromission avec la junte, il veut désormais que le Président de l’Ambazonie, Dr. Samuel Ikome Sako, avale la même pilule mortelle. Quelle commodité pour Biya. Quelle mort pour nous.

Soyons clairs : le compromis n’est pas un pont – c’est une tombe. Ce n’est pas une réconciliation – c’est une annihilation. La balle peut blesser le corps, mais le compromis blesse l’âme. Il n’est pas destiné à nous faire taire, mais à nous effacer.

Mais l’Ambazonie ne sera pas effacée. Ils ne peuvent pas nous tuer tous. Ils ne peuvent pas acheter notre destin. Nous ne nous battons pas pour la survie de Biya, ni pour l’hypocrisie de l’ONU. Nous nous battons pour nos enfants, pour notre patrie, pour un avenir gravé dans la vérité.

Les empires du mensonge s’effondrent. Les nations de vérité perdurent. L’Ambazonie perdurera – non pas parce que le monde le permet, mais parce qu’un peuple qui refuse de plier le genou ne peut être détruit.

Par la Rédaction de l’Independentist

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